La France se prépare au phénomène du siècle : Le théâtre naturel attire les touristes, les autorités les préviennent !

PARIS – La côte atlantique de la France, du Pays Basque à la Normandie et à la Manche, commence aujourd’hui à connaître la « saison » des grandes marées, qui culminera le 21 mars lorsque, par exemple, la baie de Saint-Malo vivez la plus grande marée de ce siècle.

Les marées d’aujourd’hui ont été décrites par les médias français comme un « avant-goût » de ce qui se passera sur la côte dans un mois. Le théâtre offert par la nature a déjà attiré de nombreux touristes et curieux locaux dans la région, mais les autorités préviennent que la marée monte très vite et que le raz-de-marée est fort.

A titre d’exemple, le Service météorologique a indiqué qu’un raz-de-marée peut atteindre la hauteur d’une maison de quatre mètres et se déplacer plus vite qu’un cheval au galop ou qu’un homme qui court. Tout aussi rapidement, l’eau de mer se retire après avoir touché la côte. Elle a donc conseillé aux observateurs sur le rivage d’être très prudents et aux pêcheurs de ne pas nager trop loin en mer ou d’abandonner la chasse aujourd’hui.

Dans plusieurs zones côtières, les villes se préparaient à d’éventuelles inondations en préparant des sacs de sable ou des barricades gonflables. Des marées extrêmement impressionnantes peuvent être observées à proximité de Hora sv. Michal (Mont-Saint-Michel), où aujourd’hui la marée a également inondé pendant plusieurs heures la route menant le long du remblai vers le complexe monastique, qui se trouvait une fois de plus non pas sur une presqu’île, mais sur une île. La différence de hauteur du niveau de la mer à marée haute et à marée basse est ici d’environ 15 m, ce qui est la plus élevée d’Europe : le mont Saint-Michel est ainsi soit entouré de sables mouvants, soit baigné dans la mer. À marée basse, le fond marin est exposé jusqu’à une distance de 10 à 15 kilomètres de la côte. Seule la baie de Fundy au Canada est réputée avoir une marée plus élevée.

Les marées hautes dépendent fortement des facteurs météorologiques et astronomiques. La plus grande marée haute et la plus grande marée basse se situent au moment de la pleine lune et de la nouvelle lune, ainsi qu’au moment des équinoxes de printemps et d’automne. Si ces deux facteurs se réunissent, la marée du siècle se produit, lorsque la mer peut s’éloigner jusqu’à 18 kilomètres de la côte et que la différence de hauteur du niveau de la mer entre la marée haute et la marée basse est de 15 mètres. En France, l’amplitude des marées est indiquée par un coefficient de 20 à 120. Celle qui sera observée le 21 mars atteindra un degré de 119.

Napoleon Favre

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