Selon l’agence AP, le président a justifié l’appel par des préoccupations concernant la démocratie dans le pays. Arruda sera remplacé par Tomás Miguel Ribeiro Paiva, qui dirigeait jusqu’à présent le commandement militaire du Sud-Est.

Ces dernières semaines, Lula da Silva a critiqué à plusieurs reprises l’armée alors que les partisans de Bolsonaro ont pris d’assaut des bâtiments gouvernementaux et détruit des biens publics. Le président a déclaré publiquement à plusieurs reprises qu’il y a des gens dans l’armée qui ont rendu les émeutes possibles.

Vendredi, le président brésilien a rencontré les commandants de la marine, de l’armée de l’air et de toute l’armée. Selon le serveur G1, ils lui ont dit qu’ils soutenaient la punition des soldats qui ont participé à des émeutes.

En lien avec ces événements, Lula a déjà limogé 80 militaires qui étaient chargés de la sécurité du bureau présidentiel et d’autres bureaux, ainsi que plusieurs dizaines de commandants de police.

Dimanche 8 janvier, des manifestants contre le nouveau chef de l’Etat ont fait irruption au siège des trois plus hautes institutions du Brésil et endommagé leur matériel. Selon les médias, ce sont les partisans de Bolsonaro qui rejettent le résultat de l’élection présidentielle d’octobre, remportée par Lula.

Environ deux mille personnes ont déjà été arrêtées en lien avec les événements, dont 1 400 sont toujours en détention. Plusieurs centaines de détenus ont été libérés pour « raisons humanitaires ».

Le politicien d’extrême droite Bolsonaro, qui vit maintenant aux États-Unis, fait également l’objet d’une enquête. (ČTK)