L’Iran a mis en garde les pays européens contre une « approche provocatrice » après avoir appelé l’ONU à enquêter sur la situation des drones iraniens que l’Occident dit que la Russie utilise en Ukraine. Continuer à lire
La France, la Grande-Bretagne et l’Allemagne ont envoyé une lettre à l’ONU cette semaine appelant à une enquête « impartiale » sur l’utilisation de drones iraniens dans la guerre en Ukraine. La lettre a été remise après que la Grande-Bretagne et l’Union européenne ont imposé de nouvelles sanctions à Téhéran au cours de la semaine à cet égard.
L’Iran nie avoir fourni à la Russie des armes à utiliser en Ukraine, et Moscou a accusé l’Occident d’essayer de faire pression sur Téhéran avec de telles accusations.
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« La République islamique d’Iran considère les approches provocatrices actuelles de l’Union européenne et de la Grande-Bretagne comme faisant partie d’un scénario politique ciblé », a déclaré un porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères.
Dans le même temps, il a « fermement » condamné les mesures « destructrices » prises par l’UE et la Grande-Bretagne, ajoutant que Téhéran a le droit de répondre à « toute action irresponsable et n’hésitera pas à défendre les intérêts du peuple iranien ».
« Nous soutenons la paix et la fin immédiate de la guerre en Ukraine par le biais du processus politique », a ajouté le porte-parole du ministère iranien. Dans le même temps, il a de nouveau nié les « affirmations sans fondement » selon lesquelles l’Iran fournirait à la Russie des drones à utiliser en Ukraine.
Dans une lettre adressée à l’ONU, la France, la Grande-Bretagne et l’Allemagne demandent une enquête sur la possibilité que l’Iran viole la résolution 2231 du Conseil de sécurité de l’ONU.
La résolution approuve un accord nucléaire de 2015 entre l’Iran et les puissances mondiales qui a levé certaines sanctions contre l’Iran en échange de la réduction par la République islamique de son programme nucléaire. Cet accord a échoué lorsque l’ancien président américain Donald Trump s’en est retiré unilatéralement en 2018.
Les questions concernant l’Ukraine « n’ont absolument rien à voir avec la résolution 2231, ni sur le fond ni sur le contenu », a déclaré un porte-parole du ministère iranien de la Diplomatie.
Les pays européens tentent de « présenter une interprétation trompeuse » et de « créer un lien entre leurs revendications sans fondement et la résolution donnée », a ajouté le porte-parole. (TASR)
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