L’ancien président français Nicolas Sarkozy a comparu lundi devant une cour d’appel pour sa condamnation pour corruption et abus d’influence. TASR en informe sur la base du rapport de l’agence DPA.
En mars 2021, Sarkozy a été condamné à trois ans de prison, dont deux avec sursis. L’homme politique conservateur a été chef de l’Etat de 2007 à 2012. Au début de la procédure d’appel, Sarkozy a insisté sur son innocence : « Où sont les preuves ? -ancien ex-président.
Selon un tribunal de Paris, en 2014, Sarkozy, avec l’aide de son avocat Thierry Herzog, a tenté d’obtenir des informations confidentielles sur une autre affaire judiciaire auprès du procureur Gilbert Azibert. Ils lui ont promis un soutien présidentiel dans sa candidature à un poste éminent à Monaco.
Tous trois ont été reconnus coupables et ont reçu des peines similaires. Le tribunal a qualifié leurs crimes de graves compte tenu de la participation de l’ancien président. L’accusation a fait valoir que les actions de Sarkozy menaçaient l’indépendance du pouvoir judiciaire. Il s’agit de la peine la plus sévère infligée à un ex-président depuis 1958, date de l’instauration de la Ve République française.
Une procédure d’appel est également en cours dans l’affaire Herzog et Azibert. L’audience doit durer jusqu’au 16 décembre. Les accusations sont basées sur des appels téléphoniques interceptés entre l’homme politique et son avocat. Les enquêteurs ont découvert que Sarkozy et Herzog utilisaient des téléphones portables que l’ex-président avait obtenus sous un pseudonyme pour des conversations confidentielles.
Lundi, un Sarkozy indigné a affirmé que les communications entre un avocat et un client étaient confidentielles et qu’il était illégal de les intercepter. Les enquêteurs ont intercepté un total de 3 500 de ses appels téléphoniques.
En septembre 2021, un autre tribunal a condamné Sarkozy à un an de prison pour financement illégal de campagne avant l’échec de sa candidature à la réélection en 2012. Selon le verdict, il a dépassé les dépenses autorisées d’au moins 20 millions d’euros. Il a également interjeté appel de ce jugement.
Les autorités françaises enquêtent également depuis des années sur les contributions libyennes présumées à la campagne électorale de Sarkozy en 2007. L’ancien patron de l’Elysée nie également toutes les accusations dans cette affaire.
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