L’armée interviendra également dans les rues. Après le meurtre d’un enseignant en France, ils déploient 7 000 soldats pour patrouiller

Leur transfert vers leur destination devrait être achevé d’ici lundi soir. Leur mission est valable jusqu’à nouvel ordre. Faisant référence aux conclusions de la réunion du cabinet de sécurité de vendredi, l’AFP et la télévision BFM en ont fait état samedi.

L’un des professeurs, Dominique Bernard, qui enseignait la littérature au lycée, a perdu la vie dans une attaque au couteau. Trois autres personnes sont blessées, a ajouté l’AFP.

L’auteur de l’attaque, qui était autrefois élève de ce lycée, a été arrêté par la police. Au total, huit suspects sont en garde à vue, dont des proches de l’agresseur.


L’attaque a été commise par Mohammed M., 20 ans, né dans la ville ingouche de Malgobek – les médias ont d’abord parlé à tort de lui comme d’un Tchétchène, a souligné BFM.

Mohammed M. a demandé l’asile en France, qui a été rejetée le 16 août 2022.

Cependant, il n’a pas été expulsé en raison de la règle de la « protection absolue contre l’expulsion », car il a émigré en France avant d’avoir 13 ans.

BFM ajoute que 11 jours avant l’attentat, les services secrets français avaient ouvert à son sujet un dossier de catégorie S, ce qui signifie qu’il était considéré comme une menace sérieuse pour la sécurité de l’État.

Le frère aîné de Mohammed, Movsar, a également des démêlés avec la justice, qui, même mineur, a participé à la préparation d’un attentat terroriste contre des policiers patrouillant devant l’Elysée à Paris. Cette attaque a finalement été déjouée et Movsar a été arrêté en 2019, a rapporté Le Parisien.

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Movsar a été condamné à cinq ans de prison en avril 2023 pour association de malfaiteurs terroristes. En juin, il a également été condamné à 18 mois de prison pour apologie du terrorisme. Movsar est actuellement en détention.

La police et le parquet ont ouvert une enquête sur l’attentat contre l’école d’Arras, considéré comme un assassinat avec préméditation en relation avec le terrorisme et une association de malfaiteurs terroriste dans le but de préparer un attentat.

Après l’attentat d’Arras, le gouvernement français a élevé la mise en garde contre un attentat terroriste au plus haut niveau, ce qui lui permet d’assurer « la mobilisation des moyens, mais aussi la diffusion d’informations susceptibles de protéger les citoyens en situation de crise ».

Les médias français ont rappelé que l’attentat d’Arras avait eu lieu peu avant le troisième anniversaire du meurtre du professeur de lycée Samuel Paty, tué le 16 octobre 2020 par un terroriste islamiste près d’une école d’Éragny-sur-Oise, à Paris. Zone métropolitaine.

Irène Belrose

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