Le chef militaire déchu de la junte au pouvoir dans le pays d’Afrique de l’Ouest du Burkina-Faso, Paul-Henri Sandaogo Damiba, serait prêt à démissionner.
Selon l’AFP, cela a été annoncé dimanche par des chefs religieux et communautaires qui ont servi de médiateurs dans les négociations entre Damib et le chef du coup d’État de vendredi, le capitaine Ibrahim Traoré.
Damiba aurait lui-même offert sa démissionafin d’éviter des affrontements aux lourdes conséquences humaines et matérielles dans le pays, selon un communiqué de responsables religieux et communautaires.
L’AFP avait précédemment rapporté que Traoré avait également appelé dimanche à la fin des violences visant les intérêts de la France, qui était l’administrateur colonial du Burkina Faso.
La dernière attaque de ce type a eu lieu dimanche, lorsque des grenades ont été tirées depuis l’intérieur de l’ambassade de France à coups de gaz lacrymogène pour disperser les manifestants soutenant Traoré.
L’ambassade a été attaquée après que les partisans de Traoré aient accusé la France d’héberger Damiba évincé. Les autorités françaises ont fermement démenti cette allégation. Dans son commentaire de l’évolution, la télévision TF1 a déclaré que les dirigeants du dernier coup d’État au Burkina Faso intensifient les sentiments anti-français dans le pays avec leur rhétorique.
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