Le Koweït bat des records : Encore un nouveau gouvernement ! Dans le même temps, le pays s’effondre et la crise politique s’intensifie

Le Koweït a annoncé dimanche qu’il avait un nouveau gouvernement – le septième en trois ans, au cours duquel le pays a été embourbé dans une profonde crise politique entre le parlement et l’exécutif. TASR a repris le rapport de l’agence AFP.

Bien qu’il soit le seul État arabe du Golfe doté d’un gouvernement élu, le Koweït est embourbé dans des troubles politiques qui ont stoppé les réformes dans le pays. Le gouvernement précédent a démissionné en janvier, après seulement trois mois au pouvoir.

Le Koweït a adopté un système parlementaire en 1962, mais les crises politiques à répétition ont paralysé l’État, qui est l’un des plus grands producteurs de pétrole au monde.

« Un décret a été publié par l’émir (pour confirmer) la formation d’un nouveau gouvernement sous la direction du cheikh Ahmad Nawáf Ahmad Sabah », a déclaré dimanche le gouvernement sur son compte Twitter.


Le nouveau cabinet est déjà le quatrième réuni par le Premier ministre Sabah – le fils du dirigeant du pays âgé de 85 ans, Nawáf Ahmad Jabir Sabah – depuis août, lorsqu’il a pris la tête du gouvernement. Les ministères clés des affaires étrangères et du pétrole restent inchangés dans le cabinet de 14 membres.

Malgré ses importantes réserves de pétrole, les hôpitaux et les services éducatifs du Koweït sont délabrés en raison de querelles politiques constantes. Le pays souffre de luttes intestines constantes entre les législateurs élus et les cabinets installés par la famille dirigeante Al-Sabah, qui a une forte emprise sur la vie politique.

Le touriste polonais a été transporté par avion à l'héliport de Stary Smokovec.

L’opposition, qui domine le Parlement, accuse souvent les ministres de la famille royale de mauvaise gestion et de corruption.

Gaspard Pettigrew

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