Le Liban a décidé de lutter contre la maladie insidieuse : La mesure contre le choléra vient de France

Au cours du mois dernier, le Liban a enregistré plus de 1 400 cas de choléra et 17 décès dus à cette maladie contagieuse. Aujourd’hui, le pays a reçu les premiers vaccins pour aider à arrêter la propagation. La maladie s’est déjà déclarée à Beyrouth, mais la plupart des cas se trouvent dans le nord du pays, a rapporté Reuters.

Le choléra se propage par l’eau, la nourriture et les eaux usées contaminées. Elle se manifeste par une diarrhée aiguë, des vomissements et une déshydratation. Il peut être guéri si les médicaments sont administrés à temps, sinon le choléra peut tuer la personne infectée en quelques heures. Dimanche 30 octobre, le ministère de la Santé a signalé 1 447 cas et 17 décès depuis la première épidémie il y a un mois.

Le choléra ne s’est pas produit au Liban depuis 1993, mais maintenant le pays est aux prises pour la quatrième année avec une crise économique profonde. La ville de Babnín, dans le nord du pays, compte le plus de cas de choléra, où un hôpital de campagne a été mis en place pour cette raison.

Le ministre de la Santé, Firás Abjád, a informé aujourd’hui à Beyrouth de la réception de la première dose de vaccins offerte par la France. Il n’a pas précisé combien d’autres livraisons devaient suivre. L’ambassadrice de France au Liban, Anne Grill, a déclaré que la cargaison contenait 13 000 doses de vaccin, qui a été offert par le gouvernement français. Elle a exhorté les politiciens libanais à se concentrer sur les causes de la propagation du choléra. « L’épidémie est une preuve nouvelle et inquiétante de la détérioration de l’accès du public libanais aux services d’eau et d’assainissement« , a déclaré le diplomate.

De nombreux cas se produisent dans les camps de réfugiés syriens, où les enfants jouent dans l’eau pleine d’ordures et de déchets médicaux, selon Reuters. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) compare la situation au Liban à celle de la Syrie voisine. Là-bas, le choléra s’est propagé de l’Afghanistan à l’Iran et à l’Irak.

Irène Belrose

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