Le dernier film de Wes Anderson sur les histoires d’éditeurs de journaux fictifs est un sérieux candidat à la nomination aux Oscars. On pourrait penser qu’il s’agissait d’une intention, comme en témoigne le casting étoilé. Cependant, le télégramme français a une atmosphère si honnête et agréable qu’il semble que les acteurs et les créateurs apprécient le tournage sans aucune attente de reconnaissance de la critique ou du public.
Photo: Cinémart
Les membres de la rédaction des télécommunications françaises sont très particuliers.
Un peu d’Amélie et von Trier
Le télégramme français prend la forme d’une anthologie, qui est principalement utilisée dans l’horreur, et le plus célèbre représentant de ce genre est le célèbre film Pulp Fiction de Quentin Tarantino.
Ce sont quelques histoires courtes qui partagent – mais pas nécessairement – un arrière-plan commun. Dans ce cas, nous serons présentés aux rédacteurs d’un périodique appelé le télégramme français, qui ont eu l’occasion d’être témoins de situations vraiment inhabituelles au cours de leur carrière.
L’histoire se déroule dans une ville française pittoresque avec une belle architecture, ce qui met immédiatement le spectateur de bonne humeur. D’une certaine manière, le film est un peu comme Amelia de Montmartre – surtout dans la façon dont il parvient à dépeindre une expérience humaine diversifiée, des rencontres aléatoires mais fatidiques et la capacité de voir quelque chose d’unique dans des choses très ordinaires.
Dans le même temps, son script complet ne permet pas au spectateur de détourner l’attention ne serait-ce que quelques secondes. Dans la façon dont il raconte les histoires individuelles, le télégramme français est proche des images de Lars von Trier, qui montrent cependant le monde plutôt sous son côté sombre.
Les rédacteurs individuels du journal sont très particuliers, et bien que les créateurs ne nous disent pas le parcours de chacun (ce qui est décevant surtout dans le cas du journaliste, qui est interprété par la fantastique Elisabeth Moss), il est clair au premier abord coup d’œil que c’est une belle fête d’exotisme complet.
Bill Murray, télégramme français Bill Murray joue le rédacteur en chef du film.
Il est à noter qu’ils ont un enthousiasme et un dévouement absolu à l’écriture, ce qui confère à leurs périodiques un haut niveau. Ils ne le font pas pour l’argent ou pour le prestige, mais pour le besoin intérieur qui leur a été donné. En conséquence, ils ont créé quelque chose de spécial en équipe, qui, cependant, ne peut pas continuer à fonctionner sans leur rédacteur en chef.
Le charme de la rédaction
Arthur Howitzer Jr., joué par Bill Murray, est le cœur de toute la salle de rédaction. Ce n’est pas un égocentrique qui prêcherait à ses employés sur quoi écrire.
Au lieu de cela, il se tient en arrière-plan, les guidant, les alertant des erreurs et, en même temps, mettant leurs forces en avant. C’est un point fixe sur lequel on peut compter. Lui aussi a ses propres caractéristiques uniques – par exemple, il a introduit les règles suivantes dans la rédaction : après le 1er, pas de pleurs et après le 2e, j’écris toujours de telle manière qu’il semble que ce soit exprès.
On ne peut pas reprocher à l’histoire le manque d’originalité, mais par endroits elle semble trop longue. Le ton de tout le film est un peu tragi-comique, il utilise souvent l’humour noir et donne aux situations malheureuses une nuance d’espoir, comme s’il disait « ça arrive aussi, mais rien de tout cela, tout peut être géré ».
Il rayonne également de positivité avec la couleur de l’environnement, les costumes et, enfin, les personnages eux-mêmes – malgré le fait qu’il y ait quelques scènes en noir et blanc.
Anderson s’appuie le plus sur l’esthétique, le scénario et le jeu d’acteur. Pourtant, le télégramme français n’est pas un répit, le spectateur doit être focalisé dessus pour que rien ne lui échappe. Il peut très facilement se perdre dans la précipitation des mots, mais il sera compensé par de beaux visuels. Pour certains, ils peuvent sembler bavards, mais au final, grâce à eux, on tombe sous le charme de travailler à la rédaction d’un journal.
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