Les procureurs français ont ouvert une enquête sur les émeutes précédant le match de la Ligue européenne de conférence (EKL) jeudi à Nice. Le coup d’envoi du match entre l’équipe locale et le 1. FC Kolín allemand (1:1) a dû être reporté de près d’une heure en raison d’émeutes au cours desquelles 32 personnes ont été blessées.
Outre les événements survenus au stade Allianz Riviera, l’objet de l’enquête concerne également les événements survenus à proximité immédiate et dans le centre de Nice. L’Union européenne de football (UEFA) s’occupe également de l’incident. Elle enquête sur huit allégations contre le club français, notamment l’incapacité à identifier et à rechercher les auteurs. Trois concernent également Kolín, pour lequel le représentant slovaque Ondrej Duda était également titulaire.
Avant le match, une cinquantaine de supporters visiteurs ont envahi le secteur des supporters locaux. Par la suite, des fusées éclairantes, des chaises et d’autres objets ont volé et la police a dû intervenir. Quelques minutes plus tard, cependant, les supporters des supporters locaux de Kolín ont attaqué. Les capitaines des deux équipes, Dante et Jonas Hector, ont également tenté d’apaiser la dispute. Au total, 1 250 policiers, gardiens et organisateurs ont dû intervenir.
Selon les autorités locales, il y avait un problème dans la ville avec des supporters allemands qui buvaient de l’alcool depuis le petit matin. Ils sont sortis de leur secteur en compagnie de hooligans parisiens, membres du groupe Supras Auteuil. Il travaillait autrefois pour le club du Paris Saint-Germain, mais les champions en titre s’en sont distanciés depuis 2010 et ses membres sont interdits d’accès au Parc des Princes. La direction du PSG a également condamné les événements de jeudi et rappelé sa position contre les hooligans.
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