Aucun parti politique opposé au dirigeant de longue date Hun Sen n’y a participé.
PHNOM PENH. Le Parti du peuple cambodgien a déclaré dimanche qu’il se dirigeait vers la victoire aux élections législatives auxquelles aucun parti politique opposé au dirigeant de longue date Hun Sen n’a participé.
Le fils prendra le relais
« Nous gagnons à un rythme écrasant », a déclaré à l’AFP le porte-parole du CPP, Sok Ejsan, environ deux heures après la fermeture des bureaux de vote dimanche. Officiellement Résultats des élections sont attendus dans quelques heures.
Comme l’a rapporté l’AFP, le CPP devrait conserver les 125 sièges de la chambre basse du parlement après les élections, prolongeant le règne de Hun Sen et lui ouvrant la voie à la transmission du pouvoir à son fils Hun Manet dans une succession dynastique que certains critiques ont comparée à la situation en Corée du Nord.
L’AFP a rappelé que le seul parti d’opposition concerné – le parti libéral Svieca (CP) – a été disqualifié de l’élection pour des raisons techniques pendant la période pré-électorale.
La décision est intervenue après que le PC ait obtenu de meilleurs résultats que prévu lors des élections locales de l’année dernière, remportant 22% du vote populaire.
Selon l’AFP, ce sera une surprise si l’un des 17 autres petits partis mal financés remporte des sièges.
Plus de 9,7 millions d’électeurs avaient le droit de voter lors des élections de dimanche. Depuis 1993, alors qu’en Cambodge années de conflit terminées – y compris l’ère des Khmers rouges – c’était la septième élection consécutive.
Ils ont supprimé la liberté d’expression
A la veille du vote, une coalition de 17 membres – dont le Réseau asiatique pour des élections libres et la Fédération internationale des droits de l’homme – a déclaré que l’élection au Cambodge était « une profonde préoccupation ».
L’AFP a souligné qu’avant les élections, la liberté d’expression était sévèrement réprimée au Cambodge, tandis que les activités de l’une des rares chaînes d’information indépendantes restantes, Voix démocratie, a été suspendu par les autorités au début de cette année.
En outre, Hun Sen a ordonné en juin des modifications des lois électorales qui interdisent à quiconque ne vote pas aux élections de se présenter aux élections – une mesure visant les rivaux politiques de Hun Sen vivant en exil.
Parmi eux se trouve son ennemi de longue date Sam Rainsy, qui est en exil français depuis près d’une décennie pour éviter une condamnation pénale. Rainsy considère que sa poursuite est politiquement motivée.
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