Dans la station balnéaire de Biarritz, dans le sud-ouest de la France, le sommet de trois jours du groupe G7 des économies mondiales avancées a officiellement débuté aujourd’hui par un dîner d’hommes d’État. Ils sont censés discuter, entre autres, du commerce international, de la protection du climat ainsi que des menaces sécuritaires et des conflits armés actuels.
24.08.2019 21:08 , mis à jour : 21:25
Les présidents et premiers ministres de la France, des États-Unis, de la Grande-Bretagne, du Canada, de l’Allemagne, de l’Italie et du Japon, ainsi que le président du Conseil européen, Donald Tusk, discuteront de sujets tels que l’économie et le commerce mondial, la numérisation, les inégalités et protection du climat pendant trois jours.
Le sommet commence au milieu d’une nouvelle escalade de la guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine, et alors que le monde regarde avec horreur les « poumons du monde », la forêt amazonienne au Brésil, brûler. Le Premier ministre britannique Boris Johnson participe pour la première fois au sommet, car il envisage de sortir son pays de l’Union européenne le 31 octobre, peut-être même sans accord.
Certains membres du G7 s’inquiètent de la politique commerciale et internationale du président américain Donald Trump, qui poursuit une stratégie consistant à donner la priorité aux intérêts nationaux plutôt qu’aux accords internationaux. Washington, par exemple, a mis fin l’année dernière à l’accord sur le programme nucléaire iranien et se prépare actuellement à une guerre commerciale avec la Chine. Vendredi, Trump a annoncé une nouvelle augmentation de 5 % des droits de douane américains sur les importations en provenance de Chine.
L’hôte du sommet, le président français Emmanuel Macron, a interprété par avance les attentes de la rencontre des puissants en annonçant que, contrairement à la tradition suivie depuis 1975, aucun communiqué final commun ne sortirait du sommet de Biarritz.
La question de savoir si le G7 est toujours un forum pertinent et efficace pour résoudre les problèmes mondiaux devient urgente après les désaccords passés entre les États-Unis et les autres membres du G7, a noté l’agence de presse japonaise Kyodo.
Des manifestants ont affronté la police sur le lieu du sommet du G7
Plusieurs centaines de manifestants se sont affrontés samedi avec des membres des forces de sécurité dans la ville de Bayonne, à proximité du lieu du sommet du G7. Il se tiendra jusqu’à lundi dans la ville thermale française de Biarritz. L’agence DPA en a informé.
Selon le témoignage d’un journaliste de DPA, les manifestants ont jeté des pierres sur les policiers qui bloquaient l’entrée du pont de la ville de Bayonne. Les forces de sécurité ont réagi en utilisant des gaz lacrymogènes et un canon à eau.
Ces affrontements ont eu lieu peu après le début d’un sommet entre les dirigeants des grandes puissances occidentales et le Japon. Même avant cela, une manifestation de protestation beaucoup plus importante a eu lieu sans incidents majeurs, à laquelle, selon les organisateurs, jusqu’à 15 000 personnes ont pris part.
Au moment du sommet, les autorités françaises ont interdit l’entrée sur la majeure partie du territoire de Biarritz, mais cela ne s’applique pas aux habitants de la ville et aux personnes qui y sont employées.
13 200 membres de la police et de la gendarmerie, ainsi que des procureurs supplémentaires, ont été déployés dans cette station balnéaire du sud-ouest de la France. Le ministre français de l’Intérieur, Christophe Castaner, a averti à l’occasion du sommet que les autorités ne toléreraient aucun trouble.
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