L’écrivain Houellebecq a eu gain de cause en justice, il peut voir le film pornographique avant sa publication

Houellebecq doit disposer de quatre semaines pour commenter.

AMSTERDAM. L’écrivain français Michel Houellebecq a obtenu partiellement gain de cause mardi devant une cour d’appel néerlandaise devant laquelle il a fait appel d’un film salace dans lequel il est apparu.

Le tribunal a jugé que le producteur devait montrer le film à Houellebecq avant de le publier sur Internet.


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Si l’écrivain n’a pas accepté la publication après le premier visionnage, il peut à nouveau saisir le tribunal, a-t-il été indiqué dans le verdict de mardi, qui a été rapporté par le serveur Dutch News.

Une plainte incompréhensible

Houellebecq a voulu interdire le film, que certains médias ont qualifié de pornographie, après avoir vu la bande-annonce. On y voit une photo d’un écrivain nu de 67 ans embrassant une jeune femme. La bande-annonce n’est plus disponible en ligne.

L’auteur controversé a d’abord signé un contrat avec le collectif artistique néerlandais Kirac, dans lequel il a accepté de participer au tournage, notamment en ayant des relations sexuelles avec plusieurs femmes avant caméra. Il a déclaré plus tard qu’il avait signé le contrat ivre et en dépression et voulait empêcher la publication, écrit l’agence DPA.

Le Tribunal de première instance a rejeté la plainte de Houellebecq. Il a justifié cela par le fait que l’écrivain a volontairement participé au tournage, même s’il devait déjà avoir été clair sur le type de film dont il s’agissait, et sa plainte est donc « incompréhensible ».

Le contrat parlait clairement de pornographie, seulement il contenait la condition que les parties génitales et le visage de l’écrivain ne puissent pas être vus en même temps sur un seul plan, écrit Dutch News.

Il peut regarder un film

Houellebecq a témoigné devant la cour d’appel que la bande-annonce est un « jeu de faits et de fiction ». Le juge lui a donné raison, qu' »il y a un risque que les cinéastes ne respectent pas le contrat, et après publication sur Internet, il ne serait pas possible de réparer les dégâts causés ».

L’écrivain doit disposer de quatre semaines pour faire des commentaires sur le film. Si les créateurs ne respectent pas le verdict du tribunal, ils paieront une amende de 25 000 euros, a décidé le tribunal selon l’AFP.

Selon l’AFP, le film intitulé Kirac 27 devait initialement être projeté à partir du 26 mai. Le livre Quelques mois dans ma vie (Quelques mois dans ma vie), dans lequel Houellebecq décrit sa version des événements sur 112 pages, devrait arriver dans les rayons des librairies. deux jours plus tôt, écrivait le serveur de CNews.

En mars, un tribunal de Paris a rejeté la plainte de Houellebecq concernant la bande-annonce du film. L’écrivain a affirmé que la bande-annonce portait atteinte à son honneur et à sa vie privée et diffamait sa femme.

Un film

Irène Belrose

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