Macron a perdu un point de pourcentage dans les sondages la semaine dernière et est actuellement à 26,5 %. Il a atteint son maximum il y a trois semaines, alors qu’il avait une préférence de 31 %. Le Pen a gagné deux points et demi la semaine dernière et se rapproche de 21% du président sortant. Chez les deux candidats, 82% des répondants ont déclaré qu’ils étaient confiants dans leur choix.
L’enquête a été menée du 1er au 4 avril, elle capture donc partiellement la seule assemblée pré-électorale d’Emmanuel Macron, qui a eu lieu samedi. L’actuel président se battait contre l’extrême droite.
Les autres candidats stagnent
D’autres candidats stagnent. L’homme politique d’extrême gauche Jean-Luc Mélenchon détient 16%, l’extrême droite Éric Zemmour devrait voter pour un Français sur dix, tandis que la républicaine Valérie Pécress est tombée en dessous de 10% – elle a actuellement le soutien de 8,5% des électeurs. Les sept candidats restants n’ont pas plus de cinq pour cent de soutien.
Ipsos estime qu’un Français sur sept ira aux urnes, ce qui signifierait une participation inférieure de 8% à celle de la dernière élection présidentielle. Le premier tour de l’élection présidentielle aura lieu en France dimanche prochain, avec un éventuel second tour prévu le 24 avril.
Les progressistes ont un nouveau visage
Le maire de la ville française de Dijon, François Rebsamen, a annoncé lundi la formation d’un nouveau parti, la Fédération des progressistes. A moins d’une semaine de l’élection présidentielle, il tente de tendre la main aux électeurs de gauche et d’exprimer son soutien au président sortant Emmanuel Macron.
La Fédération progressiste vise à unir les électeurs de gauche lors du second tour des élections prévu le 24 avril, qui devrait combattre Macron contre la nationaliste Marine Le Pen. « Compte tenu de la gravité de la situation et de la dangereuse montée de l’extrême droite, il est temps de proposer aux Français une véritable alternative social-démocrate, car les prochaines années seront cruciales pour la France. » François Rebsamen, ancien ministre du Parti socialiste, a écrit dans un communiqué de presse.
Rebsamen a souligné qu’il ne soutenait pas inconditionnellement Macron, par exemple, ils différaient sur la question de la réforme des retraites. « Ce mouvement est la réponse sociale, républicaine, environnementale et européenne de ceux qui refusent d’assister à la disparition du socialisme. » a déclaré au Figaro le maire de Dijon, qui a rencontré Macron lundi 28 mars.
La Fédération progressiste rassemble actuellement douze personnalités politiques, dont les anciens ministres Juliette Méadel et Thierry Repentin et le maire de Dunkerque Patrice Vergriete. Le parti n’a pas encore de statut, mais envisage de se présenter aux élections législatives des 12 et 19 juin.
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