Nous sommes en 2024 et nous nous battons de plus en plus souvent contre les brusques changements de temps. Et on suppose que la situation va empirer. Quiconque travaille dans l’agriculture sait que la météo est son maître. Qu’il le veuille ou non. Par rapport au passé, la pluviométrie annuelle est quasiment la même, mais inégale. Ainsi, les sécheresses à long terme deviennent notre ennemi.
Alors que la température mondiale a augmenté d’un degré Celsius en un siècle, la température moyenne annuelle dans notre pays a augmenté de près de deux degrés Celsius au cours de la même période. Ce sont des données à partir desquelles deux choses sont claires. La première est que dans quelques années nous atteindrons une zone climatique au niveau de l’Espagne. La seconde est que si nous ne voulons pas que le temps nous ruine, nous devons apprendre à le combattre. Seul.
Compter sur l’aide de l’État n’est pas la voie à suivre. Les autorités ont annulé les deux dernières compensations de sécheresse en 2017 et 2022. La première est survenue avec un retard de deux ans, lorsque de nombreux agriculteurs ont démissionné sous le poids des problèmes, mais les grandes entreprises agroalimentaires en ont également été exclues, ce qui nous a fait perdre les trois quarts. d’un million d’euros.
La situation oblige donc les agriculteurs à réfléchir à quelles cultures et comment les cultiver afin d’éliminer au maximum l’impact de la sécheresse. Plusieurs tendances en ressortent. L’une est l’utilisation de techniques dites sans labour. Ils ont plusieurs avantages, ils servent, entre autres, à réduire les fuites d’humidité du sol. Avec un labour classique, le sol est renversé, lorsqu’une partie du sol humide atteint la surface et que l’eau commence automatiquement à s’en évaporer.
Ces dernières années, les agriculteurs ont également commencé à utiliser des technologies pour briser les soi-disant débris du sol. Lors de sécheresses extrêmes, la couche supérieure du sol se dessèche et durcit. En cas de précipitations, une grande partie de l’eau coule à sa surface et n’atteint pas du tout les plantes. Ceci peut être évité par une intervention mécanique très simple, qui crée un accès pour le sol et les plantes à l’eau.
Le moyen de faire face au manque d’humidité est également l’utilisation de cultures intercalaires. Ce sont des plantes aux racines profondes qui, grâce à leur système racinaire, puisent l’eau plus en profondeur et la « préparent » à la hauteur nécessaire pour d’autres cultures. Les pratiques de semis direct ou les cultures intercalaires ont un important dénominateur commun : elles assurent une couverture constante du sol par des plantes. Cela élimine l’évaporation de l’eau. De plus, ils s’y décomposent et servent ainsi d’engrais naturel.
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