Les cas de dengue augmentent en France, le changement climatique y contribue – Humain – Science et technologie

La dengue hémorragique est une maladie dangereuse qui sévit jusqu’à présent presque exclusivement dans les régions tropicales. Avec le temps de plus en plus chaud en Europe, le sud de la France a dû se battre avec lui en cette fin d’été.



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La dangereuse dengue est transmise par les moustiques.




Les autorités tentent de réduire la menace avec des sprays qui tuent les moustiques, vecteurs de cette maladie. Des équipes en tenues blanches imperméables équipées de bidons se sont lancées vers cinq heures du matin dans les rues des villes et villages du sud de la France, accompagnées de voitures munies de gyrophares rouges. Les nuages ​​d’une substance sont transportés dans l’air et tuent les moustiques, mais ne font que causer des grattements à la gorge. Les gouttes du spray se déposent sur les plantes et les trottoirs, détruisent les insectes indésirables, et avec les premiers rayons du soleil, elles se dissipent pour ne pas nuire aux personnes ou aux pollinisateurs, décrit Le Monde.

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La dengue est une maladie virale, le principal symptôme est une forte fièvre, les cas graves s’accompagnent de saignements. Le taux de mortalité est relativement faible, mais en raison du nombre élevé de personnes infectées, la maladie fait de nombreuses victimes.

La fièvre est transmise par des moustiques infectés, apparus pour la première fois en France métropolitaine il y a une vingtaine d’années. Maintenant, ils se produisent déjà sur les deux tiers du territoire. Bien que le moustique ait un rayon d’action d’environ 200 mètres, il utilise les gens et souvent leurs voitures pour se déplacer, écrit Le Monde.

Auparavant, le moustique tropical (Aedes aegypti) était considéré comme le vecteur exclusif de la dengue. Cependant, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a finalement dû admettre que la maladie apparaît également dans des zones où cette espèce ne vit pas, et a identifié le moustique tigre (Aedes albopictus) comme un autre vecteur, rapporte le journal.

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« On s’y attendait – l’expansion constante du territoire du moustique, les gens qui voyagent à nouveau après deux ans de restrictions pandémiques. Avec un climat particulièrement favorable cet été, tout indiquait une forte augmentation du nombre de personnes infectées », pense Marie-Claire Patyová. de l’Agence française de santé publique. Selon elle, des dizaines à des centaines de personnes apportent la maladie avec elles chaque été. La maladie ne se manifeste que chez environ un quart d’entre eux, mais tous sont porteurs.

La propagation du moustique tigre est « facilitée par la mondialisation du commerce et des voyages, la progression de l’urbanisation et le changement climatique », résumait l’OMS en 2014.

Il existe un vaccin contre la maladie, mais son efficacité n’est pas grande, écrit l’AFP. Le principal moyen de lutte contre la propagation de la dengue est la protection de l’environnement, par exemple la plantation d’arbres dans les villes, qui abaisse la température et donc aussi l’attractivité de l’environnement pour les insectes thermophiles.

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Le moustique tigre, contrairement au moustique tropical, est capable d’hiberner dans les conditions européennes, ce qui le rend encore plus dangereux, note Le Monde. La propagation est également favorisée par l’indiscipline humaine, comme une protection insuffisante contre les moustiques, non seulement sous les tropiques, mais aussi après le retour au pays d’origine ou le non-signalement de l’apparition de la maladie aux médecins.

Selon les scientifiques, la méthode d’introduction d’une bactérie spécialement développée dans la nature, qui peut bloquer la circulation du virus et les moustiques infectés ne peut plus propager la maladie, donne un peu d’espoir. Cette méthode est déjà utilisée avec succès en Nouvelle-Calédonie, écrit l’AFP.

Napoleon Favre

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