PARIS. Le cyclisme professionnel ne doit pas nécessairement être simplement un moyen éprouvé de se précipiter vers la tombe. Une étude scientifique a prouvé que les participants à la course cycliste la plus célèbre de la planète, le Tour de France, vivent en moyenne plus longtemps que le reste de la population.
Quelques jours de souffrance en selle de vélo représentent pour eux 6,3 années supplémentaires.
C’est à cette conclusion qu’est parvenue l’équipe du Centre Cardiovasculaire de Paris, qui a suivi le parcours de vie de l’ensemble des 786 cyclistes français ayant parcouru au moins une fois le Tour de France depuis 1947.
Au 1er septembre 2012, 208 d’entre eux étaient décédés. Le taux de mortalité de ce groupe spécifique est 41 pour cent inférieur à celui des autres hommes français.
Les maladies cardiovasculaires ont fait un tiers de décès en moins parmi les coureurs TdF. La mortalité due au cancer est inférieure de 44 pour cent, et celle due aux maladies pulmonaires jusqu’à 72 pour cent. Tout cela malgré le fait que le cyclisme est connu pour son passé de dopage et que des substances interdites telles que les amphétamines, les stéroïdes anabolisants, l’érythropoïétine et les hormones de croissance ont un effet négatif sur la santé des coureurs.
Les auteurs de l’étude sont conscients que la tendance détectée doit être vérifiée, notamment avec les données sur les athlètes, dont les corps paieront encore une éventuelle taxe pour dopage.
Mais dans l’ensemble, il est vrai que les habitudes acquises au cours d’une carrière active aident les cyclistes à vivre plus longtemps : un mode de vie sain, une activité physique régulière et le fait d’éviter des maladies telles que le tabagisme.
« Lecteur. Voyageur évangéliste. Internetaholic indépendant. Fier spécialiste du Web. Passionné de Twitter. »