PARIS – La police française a arrêté trois suspects dans le vol des données personnelles de 43 millions de personnes dans une base de données de demandeurs d’emploi, a annoncé mardi le parquet français.
Les suspects, âgés d’une vingtaine d’années, ont été arrêtés par la police dimanche et le juge d’instruction a porté plainte mardi. La police les a retrouvés avec l’aide de « technique et téléphonique » fonds. Les perquisitions à domicile ont confirmé que certains d’entre eux escroquaient des personnes en utilisant le phishing, ont indiqué les enquêteurs. L’agence pour l’emploi France Travail a annoncé le 13 mars avoir été victime d’une fuite massive de données survenue entre le 6 février et le 5 mars. Les auteurs ont accédé aux données grâce aux identifiants de connexion des salariés de l’agence d’aide à l’emploi des personnes handicapées. chercheurs.
Les coordonnées bancaires et les mots de passe ne figuraient pas parmi les données volées
Les enquêteurs estiment que les auteurs ont téléchargé 43 millions de données personnelles. Ceux-ci comprenaient les noms, dates et lieux de naissance, adresses résidentielles, adresses e-mail, numéros de téléphone, numéros de sécurité sociale ou noms de connexion au système de chômage. Les coordonnées bancaires et les mots de passe ne figuraient pas parmi les données volées.
Selon l’agence France Travail, sont concernés les demandeurs d’emploi actifs, mais aussi les personnes ayant recours à ce service depuis 20 ans. Les autorités ont déclaré que le vol de données n’était probablement pas lié à la cyberattaque massive de 48 heures contre les infrastructures gouvernementales de la semaine dernière. Le ministre de la Fonction publique, Stanislas Guerini, a imputé la tentative infructueuse de blocage des communications aux pirates informatiques pro-russes.
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