Ces élections législatives françaises ont été présentées comme les plus importantes depuis des décennies. Il ne fait aucun doute qu’elles se sont déroulées ainsi. Le président Emmanuel Macron a pris de gros risques en les énumérant, et le risque n’a pas été récompensé. Son calcul initial selon lequel au second tour des élections, tout le monde s’unirait contre l’Union nationale radicale était correct. Mais l’hypothèse selon laquelle les électeurs choisiraient son parti centriste « par nécessité » était incorrecte. Ils ont choisi la gauche radicale.
Une fois de plus, une tendance de plus en plus évidente ces dernières années s’est confirmée. La politique française est divisée en trois blocs : les centristes de Macron et les radicaux de droite et de gauche. Dans le même temps, les résultats des élections européennes ont également été confirmés : l’Union nationale d’extrême droite est de loin le parti le plus populaire du pays.
Mais alors qu’aux élections européennes, les Français élisent leurs députés au scrutin proportionnel, aux élections législatives, ils votent au scrutin majoritaire. Autrement dit, selon les estimations, le bloc de droite a remporté le plus de voix, mais il s’est retrouvé en troisième position en termes de nombre de députés. Si l’on considère le nombre total de députés, dans le nouveau parlement, la gauche comptera environ 182 députés, les centristes 168 et la droite plus de 140.
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