Les troubles en France se calment lentement après une semaine. Cette fois, cependant, ce ne sont pas les protestations sociales classiques auxquelles nous sommes habitués au pays du coq gaélique. C’était du pur vandalisme.
La mort du jeune de 17 ans a d’abord laissé entendre que le pays serait en proie aux mêmes manifestations massives que les manifestations des gilets jaunes après la récente vague de protestations contre la réforme des retraites. Même la brutalité policière filmée sur une vidéo amateur par un passant, qui a servi de détonateur, n’a finalement pas été totalement prouvée.
La police a arrêté une Mercedes jaune (avec des plaques polonaises « à la mode ») après que le conducteur (sans permis) ait enfreint les règles. Un jeune homme d’origine maghrébine a désobéi aux forces de l’ordre et, après un moment d’hésitation, a appuyé sur l’accélérateur et menacé les policiers eux-mêmes. Un coup de feu a été tiré, après quoi la jeune vie a été inutilement éteinte. Cela n’aurait pas dû arriver. Mais ce qui a suivi après ça, non plus.
La colère et l’indignation des jeunes surtout (souvent même des quatorze et quinze ans), pour la plupart des descendants d’immigrés, qui se sentent exclus et sans perspective, seraient compréhensibles s’il n’allait pas au-delà d’une mesure supportable. Brûler des milliers de voitures, bus, bâtiments – écoles, mairies, bureaux de poste, postes de police, lancer des fusées éclairantes, incendies dans les centres-villes, assommer des devantures de magasins, cambrioler des magasins et des supermarchés, le vol endémique n’a rien à voir avec la lutte pour une vie meilleure .
Les Français (et pas seulement eux) doivent admettre qu’ils ne gèrent pas aussi bien les migrations qu’ils le prétendent. Et trop de liberté dans l’enseignement commence à prendre sa revanche.
Les émeutes ont saisi des dizaines à des centaines de villes françaises, grandes et petites, et se sont propagées à Bruxelles en Belgique, à Lausanne en Suisse et même au Canada. Un couvre-feu nocturne a été annoncé dans plusieurs villes et les transports publics ont été arrêtés. Non seulement les véhicules étaient en danger, mais les chauffeurs eux-mêmes.
Divers éléments ont été « impliqués » dans le pillage, pas seulement les descendants d’immigrés, qui ont découvert qu’ils pouvaient facilement obtenir beaucoup de butin. Il s’est avéré qu’ils étaient bien préparés : cocktails Molotov, haches, pierres, pièces pyrotechniques. C’était un accident?
L’âge moyen des vandales, du moins ceux qui ont été capturés (près de 4 000) était de dix-sept ans (près de 1 500 juvéniles). Ne soyons pas surpris qu’ils ne comprennent pas du tout que les Français ordinaires doivent gagner honnêtement leur vie pour les voitures victimes. Les propriétaires de petits commerces, coiffeurs et cafés détruits ne sont pas non plus responsables de leur sort. Les « propriétés » ne sont pas tombées du ciel, elles cachent souvent le renoncement et les rêves derrière elles.
Elle est allée si loin que des éléments criminels ont incendié la maison du maire d’une commune de la périphérie parisienne dans la nuit. Il était dans les champs, mais sa femme et ses petits enfants dormaient dans la maison. Ce n’est que par chance qu’ils ont échappé au pire. Cet acte barbare a provoqué une vague de solidarité civile et humaine dans toute la France. Après un long moment, les Français ordinaires se sont mis d’accord sur quelque chose. La grand-mère du fusillé Nahel a également condamné les violences et appelé au calme.
C’est aussi pourquoi il n’a pas été surpris par la proposition inhabituelle du président Emmanuel Macron, qui a d’abord mal évalué la situation. Il veut infliger une amende aux parents. Parce qu’ils doivent non seulement garder leurs enfants à la maison, mais ils sont aussi légalement responsables des dommages causés.
Les Français – et pas seulement eux – doivent admettre qu’ils ne gèrent pas aussi bien les migrations qu’ils le prétendent. Et trop de liberté dans l’enseignement commence à prendre sa revanche. Les adolescents sont hors de contrôle des parents, ils sont « modélisés » par les réseaux sociaux. Ils perdent ainsi le respect des parents, des autorités, de l’État, ainsi que le respect des autres. Ne soyons pas surpris qu’ils n’aient pas d’objectifs et de modèles positifs.
Même la liberté a ses limites. Sinon, notre entreprise s’effondrera.
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