Les responsables de la BCE modèrent l’opinion selon laquelle les taux d’intérêt dans la zone euro n’augmenteront pas la semaine prochaine. La plupart des investisseurs s’attendent à ce scénario. Selon certains banquiers centraux, la décision n’est pas certaine et une hausse des taux est une possibilité.
L’activité économique dans la zone euro se détériore et l’inflation ralentit. Les investisseurs s’attendent donc à ce que la BCE mette fin à sa série de neuf hausses consécutives des taux d’intérêt le 14 septembre, tout en gardant la porte ouverte à une nouvelle croissance.
A partir de jeudi commence une période de sept jours pendant laquelle les représentants de la banque centrale ne commentent pas la politique monétaire. Cette période a été fixée par la BCE.
Au dernier moment, les gouverneurs des banques centrales des Pays-Bas, de la France, de l’Allemagne et de la Slovaquie ont également pris la parole. Tous ont convenu que la décision sur les tarifs restait ouverte.
Ce que disent les banquiers : Nos options sont ouvertes lors de cette session et des prochaines, a déclaré le gouverneur Français banque centrale François Villeroy de Galhau.
« Nous sommes proches, très proches du pic des taux d’intérêt, mais encore loin du point où nous pouvons envisager de les baisser. »
Selon le gouverneur français, le ralentissement de la croissance économique ne signifie pas une récession et la BCE doit persévérer dans la lutte contre l’inflation.
Gouverneur NBS Peter Kažimír plaide pour un nouveau resserrement de la politique monétaire, il préfère une augmentation des taux d’intérêt de 0,25 points de pourcentage la semaine prochaine.
Un patron Néerlandais Le banquier central Klaas Knot a déclaré que les investisseurs pourraient sous-estimer la probabilité d’une hausse des taux jeudi prochain. Selon lui, la décision sera serrée.
Un patron Allemand Le président de la Banque fédérale, Joachim Nagel, a adopté une position plus prudente et a déclaré que la décision de la semaine prochaine dépendrait également des nouvelles prévisions économiques de la BCE. Selon lui, il n’y a aucune menace de baisse des tarifs.
Comment sont constitués les marchés : Les marchés estiment qu’il y a une chance sur trois que les taux d’intérêt augmentent la semaine prochaine. Ils considèrent comme plus probable une hausse des taux en octobre ou décembre. (ctk, Reuters)
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