L’implosion du mini-sous-marin Titan sera étudiée par des enquêteurs de plusieurs pays

En parallèle, les recherches se poursuivent sur les fonds marins, tandis que le lieu de l’accident a été cartographié.

WASHINGTON. Des enquêteurs des États-Unis, du Canada, de France et du Royaume-Uni travaillent ensemble pour enquêter sur l’accident du mini-sous-marin Titan, survenu le 18 juin dans une zone difficile d’accès de l’Atlantique Nord.


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Selon l’agence AP, le contre-amiral John Mauger des garde-côtes américains l’a déclaré lundi.

Difficile de prévoir les courants océaniques

Dans le même temps, une recherche sur les fonds marins se poursuit, le site de l’accident étant cartographié, a déclaré dimanche l’enquêteur en chef de la Garde côtière, le capitaine Jason Neubauer.

Des preuves sont recueillies dans le port de St John’s à Terre-Neuve en coordination avec les autorités canadiennes.

L’enquête sur l’accident du mini-sous-marin Titan n’a pas de calendrier précis, a ajouté Neubauer, ajoutant qu’un rapport final sera publié pour les besoins de l’Organisation maritime internationale.



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Il a ajouté que l’objectif de l’enquête est de prévenir des événements similaires en émettant les recommandations nécessaires pour accroître la sécurité de l’espace maritime dans le monde.

La recherche se déroule dans la zone où le Gulf Stream rencontre le courant du Labrador – des courants océaniques difficiles à prévoir peuvent rendre les opérations difficiles, a déclaré l’océanographe Donald Murphy.

Selon Murphy, le début de l’été est le meilleur moment pour faire ce type d’opération car il y a moins de risques d’orages. Il a souligné que « ce sera probablement ardu de toute façon ».

Cependant, Carl Hartsfield de la Woods Hole Oceanographic Institution a déclaré que le fond de l’océan où la recherche est menée est lisse et qu’il n’y a pas d’épaves du paquebot à proximité. Titanesque.

Un problème international

On ne sait toujours pas quelles autorités des pays sont chargées de découvrir les causes de la tragédie qui s’est produite dans les eaux internationales. OceanGate Expeditions, qui possédait et exploitait le Titan, est basé aux États-Unis, mais le minisub a été enregistré pour Bahamas.

Le vaisseau-mère du Titan, Polar Prince, venait du Canada, et les morts venaient d’Angleterre, du Pakistan, de France et des États-Unis.

Titan lui-même est susceptible d’être l’objet clé de toute enquête. Ce navire n’était enregistré ni auprès des États-Unis ni auprès des organismes internationaux chargés de vérifier la sécurité des opérations des navires.

L’enquête est également compliquée par le fait qu’il n’existe pas de facto de règles pour l’exploration en haute mer. Le PDG d’OceanGate, Stockton Rush, qui pilotait le Titan lorsqu’il a implosé, s’est plaint que la réglementation pouvait entraver la recherche.

Outre Rush (61 ans), les victimes de l’explosion du mini-sous-marin sont l’explorateur français Paul-Henri Nargeolet (77 ans), l’homme d’affaires britannique Hamish Harding (58 ans), l’homme d’affaires pakistano-britannique Shahzada Dawood (48 ans) et son fils Suleman ( 19).

Guinevere Desjardins

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