Le nombre d’insolvabilités d’entreprises mondiales devrait augmenter de 10 % cette année, selon Allianz Trade, qui s’occupe de l’assurance des sinistres. en 2024, il s’attend à une augmentation de 19 %.
Il s’agit de deux augmentations importantes, après deux années de déclin, qui pourraient ramener les insolvabilités mondiales au-dessus des niveaux d’avant la pandémie en 2024.
Il se manifestera pleinement l’année prochaine
Comme l’a dit Maxime Lemerle, analyste senior pour la recherche sur l’insolvabilité chez Allianz Trade, la résurgence Paiement l’incapacité des entreprises est déjà une réalité dans la plupart des pays, notamment sur les principaux marchés européens, comme la Grande-Bretagne, la France, l’Espagne, les Pays-Bas, la Belgique et la Suisse. Ceux-ci représentent les deux tiers de l’augmentation.
« À l’échelle mondiale, la moitié des pays que nous analysons ont connu une augmentation à deux chiffres des faillites d’entreprises au premier semestre 2022. Cependant, la Chine, les États-Unis, l’Allemagne, l’Italie et le Brésil connaissent toujours des creux à long terme. Paiement incapacité, mais cette tendance devrait s’inverser en 2024 », dit Lemerle.
L’Europe pourrait être particulièrement touchée par une forte augmentation des faillites au cours des deux prochaines années.
Allianz Trade s’attend à une hausse significative en France, en Grande-Bretagne, en Allemagne et en Italie. Déjà en 2022, la région devrait dépasser le niveau Paiement incapacité des entreprises avant la pandémie, de 5%.
États-Unis avec plus d’un tiers d’augmentation
En Asie, la Chine devrait connaître 15 % de défaillances supplémentaires en 2024 en raison de la faible croissance et de l’impact limité de l’assouplissement monétaire et budgétaire.
Aux États-Unis, Allianz Trade s’attend à une augmentation de 38 % des faillites d’entreprises en 2024 en raison du resserrement des conditions monétaires et financières.
Allianz Trade identifie trois principaux chocs qui peuvent avoir un impact significatif sur la rentabilité des entreprises. La facture énergétique continuera d’être le plus gros choc pour la rentabilité, en particulier pour les pays européens. De plus, un choc de taux d’intérêt se dessine au premier semestre 2023 accompagné d’une accélération des salaires.
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