Samedi, l’Iran a imposé des sanctions à 61 Américains, dont l’ancien secrétaire d’État Mike Pompeo. Selon Téhéran, la raison en est leur soutien au groupe d’opposition iranien en exil Moudjahidine du peuple (MEK). Cela a été rapporté par les médias locaux, auxquels l’agence de presse Reuters a fait référence.
Le représentant légal de l’ancien président américain Donald Trump, Rudy Giuliani, et l’ancien conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche, John Bolton, figuraient également sur la liste des sanctions iraniennes..
Les sanctions imposées à des dizaines d’Américains dans le passé ont permis aux autorités iraniennes de confisquer des avoirs qu’elles détenaient en Iran. Cependant, il s’agit plutôt d’une mesure symbolique, explique Reuters.
En janvier, Téhéran a imposé des sanctions contre 51 Américains, en avril, il a ajouté 24 citoyens américains supplémentaires à la liste des sanctions.
Pompeo, Giuliani et Bolton ont exprimé à plusieurs reprises leur soutien au groupe MEK et ont participé à ses événements publics.
La Grande-Bretagne, la Chine, la France, l’Allemagne, la Russie et les États-Unis ont conclu un accord nucléaire avec l’Iran en 2015 qui a assoupli les sanctions économiques sévères contre Téhéran en échange de restrictions sur ses activités nucléaires.
Cependant, en 2018, les États-Unis se sont retirés de l’accord en question sur la base de la décision du président Trump de l’époque. Son gouvernement a renouvelé les sanctions contre Téhéran, qui a par la suite progressivement cessé de remplir ses obligations découlant de l’accord nucléaire. L’actuel président américain Joe Biden s’est dit prêt à revenir sur l’accord si l’Iran revenait à se conformer à ses obligations.
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