Pékin s’est opposé aux accusations de l’OTAN selon lesquelles la Chine attaque ses intérêts et sa sécurité, et s’est opposé à toute tentative de l’OTAN d’étendre son influence dans la région Asie-Pacifique. C’est ce qu’a rapporté l’agence Reuters mercredi soir, faisant référence à la déclaration de la mission diplomatique chinoise auprès de l’Union européenne.

Drapeaux flottant devant le siège de l’OTAN à Bruxelles

Dans un communiqué publié mardi lors de la première journée du sommet de Vilnius, l’OTAN s’est définie contre la Chine, dont « les ambitions affichées et les politiques coercitives attaquent » les intérêts de l’alliance, sa sécurité et ses valeurs. Le texte parle également des « opérations hybrides et cyber voyous » de Pékin et déclare que la Chine utilise un levier économique pour « créer des dépendances stratégiques et renforcer son influence ».

Le communiqué indique également que la Chine utilise un large éventail d’outils politiques, économiques et militaires pour accroître son influence mondiale et renforcer sa puissance. « Nous restons ouverts à des contacts constructifs avec (la Chine), y compris dans l’intérêt de la construction d’une transparence réciproque », indique également le communiqué conjoint.

« Nous nous y opposons fermement et le rejetons », a déclaré la mission diplomatique chinoise auprès de l’UE en réponse à la déclaration de l’OTAN. Selon Pékin, le contenu du communiqué concernant la Chine ignore les faits fondamentaux, déforme les attitudes et les politiques chinoises et discrédite délibérément la Chine.

Des représentants de certains pays asiatiques participent également au sommet de deux jours de l’Alliance de l’Atlantique Nord, a noté Reuters. Pékin a signalé sa ferme opposition à « la poussée de l’OTAN vers l’est dans la région Asie-Pacifique » et a averti que toute action menaçant les droits de la Chine recevrait une « réponse décisive ».