Mardi, l’Ukraine est devenue membre associé de l’Agence internationale de l’énergie (AIE). Les deux parties ont souligné qu’une coopération plus étroite aidera l’Europe à faire face à l’hiver rigoureux attendu en raison de la crise énergétique liée à la guerre de la Russie en Ukraine.
« Je suis convaincu que cet hiver deviendra un test historique de la solidarité européenne », a déclaré le directeur exécutif de l’AIE Fatih Birol dans la capitale polonaise de Varsovie, où, avec le ministre ukrainien de l’Énergie Herman Halushchenko, il a signé des documents sur l’affiliation de l’Ukraine à l’AIE.
La possibilité d’une coopération plus étroite
L’Ukraine est devenue le onzième pays associé de l’AIE. Elle rejoint ainsi l’Argentine, le Brésil, la Chine, l’Egypte, l’Inde, l’Indonésie, le Maroc, Singapour, l’Afrique du Sud et la Thaïlande.
L’AIE compte 31 membres à part entière, parmi lesquels figurent les plus grandes économies du monde, dont les États-Unis, la Grande-Bretagne, l’Allemagne, la France et le Japon.
L’adhésion à l’AIE permettra à l’Ukraine de travailler plus étroitement avec l’organisation pour partager des données, des analyses et des meilleures pratiques, ainsi que pour gérer la demande énergétique. Parallèlement, l’organisation soutiendra les efforts de reconstruction de l’Ukraine.
Un nouveau système énergétique
Halushchenko a déclaré que son pays souhaitait restaurer le système énergétique d’une nouvelle manière en utilisant les technologies les plus avancées. Selon lui, le soutien de l’AIE peut être crucial pour cette tâche.
Fatih Birol s’est dit impressionné par le soutien unanime à la candidature de l’Ukraine, dont ont fait preuve les gouvernements de tous les États membres. Les membres de l’AIE et les pays associés représentent plus de 75 % de la demande énergétique mondiale.
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