NEW YORK – Les États membres de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) ont voté vendredi pour confirmer Audrey Azoulay, l’ancienne ministre française de la Culture, comme nouvelle directrice générale de cette institution.
Azoulayová (45 ans) a été nommée en octobre par le Comité exécutif de l’UNESCO. Selon l’agence AP, le choix du nouveau patron a été très politisé en raison des tensions au Moyen-Orient. Le mandat de quatre ans d’Azoulay a été officiellement approuvé lors de l’assemblée plénière par les représentants de 195 États membres de l’UNESCO.
Azoulay espère qu’elle parviendra à consolider le statut international de l’UNESCO, dont le siège est à Paris. L’organisation est confrontée à des problèmes financiers depuis 2011, lorsque les États-Unis ont suspendu ses principales contributions. Les États-Unis ont annoncé en octobre qu’ils se retireraient de l’UNESCO en raison des prétendues positions anti-israéliennes de l’institution et de l’octroi de l’adhésion à la Palestine. Israël a également annoncé son départ plus tard.
Le contenu principal de l’activité de l’UNESCO est la protection des sites culturels et naturels du monde, ainsi que des coutumes immatérielles, que cette organisation inclut dans sa liste du patrimoine mondial de l’humanité. L’UNESCO adopte à plusieurs reprises des résolutions critiquant les actions d’Israël à Jérusalem. Israël affirme que ces mesures ignorent le lien juif avec la ville et ses lieux les plus saints.
Azoulay est d’origine juive-marocaine, rappelle l’agence DPA. Elle a promis de plaider en faveur de l’éducation, qu’elle considère comme l’outil le plus important pour le développement et l’égalité des sexes. Audrey Azoulay, femme politique française d’origine marocaine, est née le 4 août 1972 à Paris. Elle est diplômée de l’École nationale d’administration (ENA) de Strasbourg, elle est également diplômée de l’Institut d’études politiques de Paris.
Elle a travaillé principalement dans le domaine de la culture. Dans le domaine de l’audiovisuel, elle a travaillé sur l’introduction de la télévision numérique terrestre, sur le mode de financement dans le secteur audiovisuel. Elle a ensuite travaillé au Centre National de la Cinématographie et de l’Animation.
Dans les années 2014-2016, elle a été conseillère du président français François Hollande dans le domaine de la culture. C’est à cette époque qu’elle a lancé le concept d’un plan de sauvetage et de protection du patrimoine culturel menacé. En sa qualité de ministre de la Culture, qu’elle a occupée en 2016-2017, elle a mis en place un plan d’action pour la préservation du patrimoine culturel dans les zones de conflit.
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