Il l’a fait après des négociations avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
La France compte investir environ 200 millions d’euros dans la restauration des infrastructures ukrainiennes détruites par les attaques russes, notamment dans le secteur énergétique. C’est ce qu’a déclaré vendredi le président français Emmanuel Macron à l’issue de négociations avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
Il a également annoncé une aide militaire plus importante : Paris équiperait et entraînerait une brigade de l’armée ukrainienne, soit l’équivalent de 4 500 hommes, et fournirait de nouveaux missiles longue portée SCALP. Jeudi 6 juin, Macron avait déjà annoncé la livraison d’avions de combat Mirage 2000-5.
« L’Ukraine sait qu’elle peut compter sur notre soutien aussi longtemps et aussi intensément que nécessaire », a déclaré M. Macron. Lors de la conférence de presse, il n’a pas voulu préciser combien d’avions Mirage 2000-5 la France et ses alliés souhaitent fournir à l’Ukraine. « La priorité est de commencer la formation des pilotes et des techniciens, qui débutera dans les prochains jours en France », a précisé le président français.
Macron ne perçoit pas l’entraînement envisagé de soldats ukrainiens directement sur le territoire ukrainien comme une augmentation du niveau du conflit déclenché par la Russie il y a plus de deux ans avec son invasion de l’Ukraine.
Selon lui, l’armée ukrainienne devra former des dizaines de milliers de soldats nouvellement mobilisés. « Il est plus pratique de les former sur le territoire ukrainien », a déclaré Macron. Il a ajouté que la France n’était pas en guerre avec la Russie, mais soutenait pleinement le droit de l’Ukraine à se défendre contre l’agression russe.
La France prévoit également d’envoyer une vingtaine de conseillers auprès des ministères et autorités ukrainiens. Selon Macron, les deux pays coopèrent également pour lancer la production de munitions d’artillerie directement en Ukraine.
Zelenskyj est venu en France pour participer aux commémorations du 80e anniversaire du débarquement allié en Normandie. Vendredi, il s’est également exprimé devant le parlement français.
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