Avant les élections européennes, le parti du président français avait trouvé des alliés à l’ouest, au sud et à l’est de l’Union européenne. La victoire à domicile n’est pas certaine.
La famille politique des Libéraux européens (ALDE) et l’Alliance nationale française dirigée par le président Emmanuel Macron ont convenu d’un plan pour unir leurs forces au Parlement européen après les élections législatives européennes du 23 au 26 mai.
Cela a été confirmé par le Parti libéral-démocrate allemand (FDP), qui fait partie de l’ALDE, selon un article de l’agence de presse DPA du dimanche 12 mai.
En France, il y aura une fête du président français
Les alliés de Macron
Ce groupe politique parlementaire a l’ambition de devenir une nouvelle force influente au sein du corps législatif européen et de mettre fin à l’actuelle coalition « de facto » entre les conservateurs du Parti populaire européen (PPE) et les sociaux-démocrates (S&D).
Selon le DPA, le groupe parlementaire ADLE et les « Macroniens » devraient combiner un large éventail d’idéologies, car l’alliance politique de Macron appelée Renaissance comprend, outre son parti La République en marche (LREM), le parti des Démocrates modérés (MoDem ) et le mouvement de centre droit Agir, plus petit et plus conservateur, composé de transfuges des Républicains de droite.
Le FDP a confirmé que Renaissance et l’Alliance des démocrates et des libéraux pour l’Europe (ADLE) s’étaient déjà mis d’accord sur leur objectif samedi 11 mai, signalant qu’ils restaient ouverts à ce que davantage de membres souhaitent rejoindre la nouvelle faction parlementaire.
Selon les libéraux allemands, outre le FDP et les alliés de Renaissance, les partis politiques Ciudadanos (Citoyens) d’Espagne, Momentum de Hongrie, le Mouvement réformateur (MR) du Premier ministre belge Charles Michel, NEOS d’Autriche et les partis libéraux néerlandais de la coalition gouvernementale ont accepté un tel plan de coopération après les élections européennes. Parti pour la Liberté et la Démocratie (VVD) et D66.
Jusqu’à présent, des sondages préélectoraux répétés indiquent que les libéraux européens remporteraient la troisième place en termes de sièges au prochain Parlement européen – environ 76 mandats sur 705 membres – mais ces sondages n’ont pas enregistré une éventuelle alliance avec le mouvement de Macron, quand LREM était inscrit dans la catégorie « autres » ».
La lutte pour la première place
Deux semaines avant le vote lui-même, la campagne officielle pour les élections au Parlement européen débute en France lundi 13 mai. Les sondages d’opinion prévoient pour l’instant une lutte équilibrée pour la première place : le parti au pouvoir La République en marche (LREM) et le parti d’extrême droite Association nationale (RN) sont soutenus par 22 pour cent des personnes interrogées.
Les élections au Parlement européen auront lieu en France le 26 mai, rappelle Le Figaro.
Comme l’ont rapporté les médias français, une partie de la campagne comprendra également des débats télévisés et la diffusion de spots publicitaires à la télévision. Les candidats au Parlement européen et leurs partis devraient également être très actifs sur les réseaux sociaux.
Les partis politiques financent la campagne sur leurs propres ressources. Seuls les partis obtenant plus de trois pour cent des voix auront droit à un remboursement sur les fonds publics.
La campagne électorale se terminera en France et dans certaines régions d’outre-mer le 25 mai à minuit. Dans les territoires d’outre-mer – Guadeloupe, Martinique, Guyane, Saint-Barthélemy, Saint-Martin, Saint-Pierre-et-Miquelon et Polynésie française – la campagne se terminera le vendredi 24 mai en raison du décalage horaire. Dans ces domaines, les élections européennes se voteront le 25 mai.
46,9 millions d’électeurs ont le droit de voter aux élections au Parlement européen, dont 1,3 million vivent hors de France.
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