Vous affirmez que vous vous consacrez depuis des années à l’amélioration de l’environnement des affaires. SaS a été au gouvernement pendant 2,5 ans – ses ministres l’ont quitté en septembre de l’année dernière. Si vous deviez comparer la situation de février 2020 à celle d’aujourd’hui, l’environnement des affaires en Slovaquie s’est-il amélioré ?
Selon la longue liste des mesures mises en œuvre, la situation s’est certes améliorée, mais il serait trompeur de dire qu’elle est déjà bonne. Nous devons toutefois attendre des données d’évaluation de qualité, car la plupart des classements pertinents reflètent la situation d’il y a deux ans. Pour illustrer cette amélioration, je mentionnerai au moins quelques mesures introduites. Nous avons réduit la TVA sur la gastronomie de 20 à 10 pour cent. Nous avons supprimé les taxes de concession, ce qui a permis aux entrepreneurs d’économiser – selon le nombre d’employés – jusqu’à plus de 5 500 euros par an. Nous avons considérablement réduit les frais d’immatriculation des voitures. Dans la lutte contre la bureaucratie et le fardeau financier, nous avons éliminé plus de 200 obligations inutiles et, en même temps, nous avons introduit une obligation légale d’éliminer deux obligations existantes lors de l’introduction d’une nouvelle réglementation. Je considère également comme importantes la construction de parcs industriels ou l’acquisition d’un grand investisseur, Volvo, qui, en plus de milliers de nouveaux emplois, ouvriront également de nombreuses opportunités commerciales dans cette région.
Où voyez-vous des opportunités d’améliorations supplémentaires ?
Il existe une énorme marge d’amélioration dans l’environnement des entreprises. Il reste encore beaucoup de charges financières, principalement dues aux taxes, prélèvements ou autres frais. Nous sommes encore trop bureaucratisés et avons de nombreuses réglementations inutiles. Il existe encore une faible motivation à investir et de nombreuses distorsions de l’environnement. Et ce qui est dommageable, c’est que malheureusement, il reste vrai que les entrepreneurs sont là pour l’État, et non l’inverse.
SaS avait promis dans le programme avant les dernières élections l’introduction d’un prélèvement bonus et d’un impôt forfaitaire. Aucun des deux n’a réussi. Selon vous, quelle est la raison principale ?
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