La division en politique n’est pas payante à long terme. Cela a été encore et significativement démontré par les élections législatives françaises en Slovaquie.
Les gros titres des journaux ont rapporté que le parti du président Macron se battait pour la victoire avec la gauche radicale alliée, mais si nous examinons de plus près les résultats, nous voyons une image complètement différente. La droite française, qui, selon des commentaires superficiels, s’est complètement effondrée, est une force importante dans la société française et, si elle était unie, elle aurait pu gagner le premier tour des élections.
Mais il est divisé en plusieurs côtés plus ou moins grands. C’est le sort de la droite dans de nombreux États et, malheureusement, dans notre pays également.
En Slovaquie, beaucoup parlent d’unité. Unité dans les efforts, unité dans les opinions, unité dans la politique. Mon expérience de vie dit exactement le contraire. L’unité, si elle signifie égalité, n’est pas inhérente à l’humanité. L’Écriture parle d’unité, mais pas de l’unité de l’égalité grise et ennuyeuse. C’est une unité de coopération colorée. Et la coopération est réalisable. Donc pas d’égalité en tout, mais de coopération aussi longtemps que possible. Si nous devons travailler avec quelqu’un, alors avec ceux avec qui nous partageons les valeurs fondamentales qui nous ressemblent le plus. Il ne s’agit pas de politicaillerie ponctuelle, mais d’efforts à long terme. La coopération ne se fait pas d’un coup de baguette magique, c’est un processus d’affûtage des contours, de construction de la confiance entre partenaires, très souvent perturbée par les actions passées.
Je suis peut-être un idéaliste. Mais même après plus de 30 ans en politique, je crois que c’est possible. Les conservateurs et les chrétiens en politique doivent se chercher et construire des partenariats. Beaucoup pensent qu’il suffit de former une coalition diversifiée avant les élections et de se glisser d’une manière ou d’une autre au parlement. Je ne pense pas. Il faut travailler dur et même sacrifier quelque chose pour la coopération. Peut-être le soutien de ceux qui choisissent de suivre la voie du non-pardon, de l’entêtement ou de la haine. Sans coopération, même les grands partis peuvent échouer aujourd’hui. L’histoire des élections slovaques en est une bonne preuve.
La Slovaquie est à la croisée des chemins. Divisé, frustré, déçu. Nous y avons tous notre part, mais celui qui est sans péché doit d’abord jeter la pierre. Nous devons commencer à parler.
On dit que l’âge apporte la sagesse. Je ne suis pas tout à fait sûr, mais je vais quand même essayer de faire le premier pas. En tant que président de l’Union chrétienne, je m’adresserai aux partis qui ont le programme chrétien ou aux chrétiens responsables pour que nous puissions commencer à parler de coopération. Coopération pour la Slovaquie, car je pense qu’elle en a besoin. Ici et maintenant.
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