Les résultats officiels du second tour des élections de dimanche ont confirmé que le président français Emmanuel Macron avait perdu la majorité des sièges au parlement. A l’Assemblée nationale de 577 membres, son bloc n’aura que 245 sièges.
Cela découle des résultats définitifs du vote, qui ont été publiés lundi soir par le ministère français de l’Intérieur, a rapporté l’AFP.
L’alliance centriste du président Ensemble ! (Ensemble !) a terminé avec une avance significative à la première place, mais dans la chambre basse du parlement, il n’a obtenu que 245 sièges, soit 44 de moins qu’il n’en fallait pour obtenir la majorité absolue.
La coalition de gauche Nouvelle Union populaire écologique et sociale (NUPES) sous la direction de Jean-Luc Mélenchon, dont les députés occuperont 135 sièges à l’Assemblée nationale nouvellement élue, a terminé deuxième.
Des gains significatifs ont également été enregistrés par le parti d’extrême droite Rassemblement national (RN) de Marine Le Pen, qui, selon l’AFP, a remporté 89 sièges et est ainsi devenu le groupe de droite le plus puissant au parlement.
Les analystes prédisent qu’après la perte de la majorité parlementaire, Macron, qui a été réélu pour un second mandat en avril, sera confronté à une période de gouvernance difficile et à des difficultés pour faire appliquer les plans de réforme annoncés. Selon les observateurs, il devra probablement négocier l’approbation de lois individuelles avec les partis de droite, ou essayer d’obtenir des députés de l’opposition ou indépendants de son côté.
La Première ministre Élisabeth Borne a annoncé qu’elle commencerait à chercher des alliés à partir de lundi afin de créer une « majorité parlementaire fonctionnelle ». Cependant, elle a admis que la situation post-électorale, dans laquelle aucun des blocs n’a la majorité des sièges, pose un risque pour le développement politique du pays.
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