Chers lecteurs,
aujourd’hui, vous pourrez lire sur le fait que le mouvement Metoo a cinq ans, mais il n’y a rien à célébrer ici, sur l’avocat qui a commencé dans un centre de crise pour les victimes de viol et les détruit maintenant devant les tribunaux, mais aussi sur pourquoi la politique sociale n’était pas censée suivre un conte de fées, et il y a aussi des conseils pour une interview intéressante avec un jeune médecin et une série sur la guerre culturelle que l’Amérique mène depuis 50 ans.
Même avant cela, je voudrais attirer l’attention sur le projet unique de Dobšina et ses problèmes.
On trouvera des détails dans l’article de mon collègue Daniel Vražda, je ne mentionnerai que brièvement que le projet de deux enseignantes qui aident des enfants issus de milieux défavorisés à réussir à l’école, ce qui est la première condition pour qu’ils réussissent mieux que leurs parents dans l’autre vie, restera la faute de la bureaucratie sans finances.
Simplement, les assistants de terrain roms ne remplissent pas les conditions d’un diplôme d’études secondaires. Cependant, ils connaissent leur « terrain » mieux que n’importe quel lycéen de la majorité.
Ils savent également à quoi s’attendre, dans quelles conditions ils travailleront et comment guider au mieux les personnes qui ont des difficultés avec les compétences de base.
Je crois que ce projet sera sauvé. L’article d’un collègue explique comment cela peut être aidé.
Sujet de la semaine : Cinq ans de Metoo, qui n’était pas avec nous
Il y a cinq ans, le mouvement Metoo était créé, et dans les médias occidentaux, principalement américains, on discute de ce qu’il a réussi et de ce qui n’a pas réussi, et surtout comment il a changé la société, les rapports entre hommes et femmes, et la vision globale de ce qui est et ce qui n’est plus approprié et pourquoi est-ce comme ça.
Comme il écrit Euronews, a eu un succès mitigé en Europe. Par exemple, en Italie et en France, c’était considéré comme une « chose américaine » et une manifestation de leur prudence.
Cependant, il s’agit d’une incompréhension complète du concept de Metoo. Ce mouvement n’appelle pas à l’interdiction du flirt ou de la frivolité, mais pour que les hommes et les femmes réalisent qu’il doit se dérouler dans une atmosphère confortable pour les parties concernées, où il n’y a pas d’abus de pouvoir et de position, et où chacun a le droit de déterminer clairement et sans conséquence que vous êtes les limites que vous ne voulez pas dépasser.
Comme le rappelle justement Euronews, en Europe de l’Est, Metoo a eu encore moins d’écho qu’en Italie ou en France. La Slovaquie en est un brillant exemple.
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