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L’Ukraine ne sait pas s’il sera possible de prolonger l’accord sur les céréales. Il se termine le 18 mai. Aucune autre négociation sur ce sujet n’est prévue cette semaine, a indiqué un représentant du ministère ukrainien des Affaires étrangères.

L’ambassadrice ukrainienne chargée d’une mission spéciale, Oľha Trofimtseva, a déclaré que l’Ukraine recevait des signaux contradictoires sur l’avenir de l’accord en question. Sa nouvelle prolongation a été discutée en Turquie la semaine dernière.


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L’accord sur l’exportation de céréales ukrainiennes par la mer Noire entre la Russie et l’Ukraine a été négocié en juin dernier par la Turquie et les Nations unies. L’accord a contribué à réduire les prix alimentaires mondiaux, qui avaient augmenté à la suite de l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Dans le cadre de l’accord, plus de 30 millions de tonnes de céréales et de produits agricoles ont déjà été exportées d’Ukraine.

En mars, ils ont prolongé la validité de l’accord de seulement 60 jours. Moscou a déclaré qu’il ne prolongerait pas l’accord au-delà du 18 mai à moins que ses demandes de suppression des barrières à ses propres exportations de céréales et d’engrais ne soient satisfaites.

« La situation générale n’a pas beaucoup changé (après les pourparlers) et nous recevons des informations assez contradictoires sur l’accord céréalier et la possibilité de sa poursuite », a déclaré Trofimceva.

Selon elle, le retrait de la Russie de cet accord est possible, mais « pour tout le monde, et surtout pour la partie russe, cela signifierait une escalade de la situation ». Avec une telle démarche, Moscou compliquerait davantage sa position de négociation à l’avenir, a-t-elle ajouté.

L’ambassadeur a déclaré que l’Ukraine a exporté 2,5 millions de tonnes de produits agricoles en avril malgré le ralentissement de l’utilisation du corridor céréalier.

Le ministre turc de la Défense Hulusi Akar a annoncé vendredi que la prolongation de l’accord céréalier était à portée de main. (TASR)

Olivie Bourdillon

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