Un enfant de deux ans s’est fourré une pilule d’ecstasy dans le nez

La jeune fille montrait des signes d’intoxication, alors sa mère a appelé les services d’urgence. L’affaire s’est déroulée à Toulouse, en France.

Un enfant de deux ans a été admis à l’unité de soins intensifs après qu’une pilule d’ecstasy se soit coincée dans son nez. Le cas bizarre, qui s’est produit dans la ville de Toulouse, dans le sud de la France, a été détaillé par une équipe médicale dans un nouveau rapport de journal Archives de Pédiatrie.

Le tout-petit a fouillé dans la boîte au-dessus du réfrigérateur où la mère gardait des pilules d’ecstasy et en a mis une dans son nez. La mère a réussi à retirer une partie de la pilule, mais la petite fille montrait déjà des signes d’intoxication. La mère a donc rapidement appelé les services d’urgence.

Aux urgences pour enfants, les médecins ont constaté que l’enfant montrait des signes d’agitation, souffrait d’hypertension artérielle, d’un rythme cardiaque rapide et de pupilles dilatées. Il a donc été transféré à l’unité de soins intensifs, où il s’est avéré qu’il avait été testé positif à la 3,4-méthylènedioxyméthamphétamine (MDMA), c’est-à-dire à l’ecstasy.

Les médecins ont gardé la petite fille à l’hôpital pendant la nuit et lui ont administré des perfusions. Le lendemain, ses signes vitaux sont revenus à la normale. Aucun médicament n’était nécessaire et la jeune fille s’est complètement rétablie.

L’enfant a été confié à la grand-mère

« L’intoxication aiguë non intentionnelle par des stupéfiants peut être le résultat d’une négligence grave des soins parentaux. Cela doit conduire à une décision collégiale de soumettre un rapport au tribunal avec une demande de détermination des mesures de protection de l’enfance », c’est écrit dans le rapport médical. Après avoir soumis le rapport, le tribunal a confié la jeune fille à la garde légale de sa grand-mère.

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« L’administration nasale d’un comprimé d’ecstasy à un jeune enfant peut entraîner la même intoxication que l’administration orale de la même quantité », ajoutent les médecins.

Irène Belrose

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