Un procès a commencé à Paris en lien avec le drame de la fuite de Rio

Un essai avec Air France a commencé à Paris et l’avionneur Airbus dans le cadre de l’écrasement d’un avion se dirigeant de Rio de Janeiro, au Brésil, vers Paris en 2009.

Les deux compagnies ont nié que la négligence ait causé la catastrophe du vol 447 d’Air France lors d’une tempête le 1er juin 2009. Un avion Airbus A330 s’est écrasé dans les eaux de l’océan Atlantique, tuant les 228 personnes à bord, dont trois Slovaques. Il a fallu deux ans pour trouver l’épave; l’épave de l’avion a finalement été découverte à 3 900 mètres de profondeur par des sous-marins téléguidés.

Environ 50 proches des victimes étaient présents dans la salle d’audience surpeuplée, le PDG d’Airbus Guillaume Faury et la patronne de la compagnie aérienne Anne Rigailová étaient également présents au début de l’audience.

Les juges du tribunal correctionnel lisent les accusations puis lisent à haute voix les noms de toutes les victimes.

Les enquêteurs ont conclu que l’accident avait été causé par les actions fautives des pilotes, qui ont été désorientés par un dispositif défectueux pour surveiller la vitesse de l’avion.

Cependant, les juges d’instruction ont abandonné les poursuites en 2019, attribuant l’accident principalement à une erreur du pilote, ce qui a indigné les familles des victimes. Les procureurs ont contesté la décision et une cour d’appel de Paris a décidé l’année dernière que le procès pouvait se poursuivre.

Air France est accusée d’être indirectement responsable du drame en ne dispensant pas une formation suffisante sur la manière de réagir en cas de dysfonctionnement des appareils appelés tubes de Pitot permettant aux pilotes de surveiller la vitesse de l’avion. (TASR)

Gaspard Pettigrew

"Lecteur. Fanatique de la cuisine professionnelle. Écrivain. Gourou d'Internet. Amateur de bière d'une humilité exaspérante. Fan de café sans vergogne."

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *