En particulier, la société américaine McKinsey est devenue la cible de critiques.
Depuis octobre, le Tribunal des crimes graves (PNF) enquête sur un possible financement illégal des campagnes 2017 et 2022 du président Emmanuel Macron dans le cadre de contrats avec la société de conseil McKinsey.
Le procureur Jean-François Bohnert en a fait l’annonce officielle jeudi (24/11) après que l’enquête a été portée à l’attention du journal Le Parisien.
L’agence AFP souligne que le nom de Macron n’apparaît nulle part dans le communiqué car il est couvert par l’immunité en raison de sa fonction. L’Elysée a déclaré dans un communiqué qu’il devait y avoir une enquête « complètement indépendant ».
Dans le passé, les politiciens de l’opposition et certains citoyens ont souligné l’influence croissante des cabinets de conseil sur le cours de la politique et leurs honoraires en augmentation rapide. L’entreprise américaine McKinsey, qui a collecté l’an dernier plus d’un milliard d’euros auprès de l’Etat pour ses services, est devenue la cible de critiques.
Cependant, les revenus des sociétés de conseil comme Eurogroup et Capgemini étaient encore plus élevés, selon le journal français Le Monde.
Malgré des revenus élevés, McKinsey n’a payé aucun impôt en France entre 2011 et 2020. En mars de cette année, le parquet a ouvert une enquête préliminaire sur l’entreprise pour suspicion de fraude fiscale et blanchiment d’argent. Selon l’AFP, la police a perquisitionné le siège français de l’entreprise en mai.
Allégation de favoritisme dans les compétitions
Une partie de l’enquête annoncée porte sur des allégations de « irrégularités dans la comptabilité de campagne » un « euphémismes des éléments comptables dans les comptes de campagne », rapporte Le Monde. Dans le deuxième cas, les allégations de « priorisation et dissimulation de préférence » dans les compétitions publiques.
En février 2021, des journalistes du Monde ont attiré l’attention sur l’implication de plusieurs salariés de McKinsey dans la campagne de Macron en tant que bénévoles. Selon le rapport d’enquête, ces personnes ont eu une influence disproportionnée sur de nombreuses décisions du parti En Marche de Macron à l’époque.
Une enquête du PNF ne débouche pas nécessairement sur des poursuites pénales. Cela peut prendre plusieurs années. Il peut alors être ajourné ou éventuellement traduit en justice, rapporte Reuters.
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