Une nouvelle vague de chaleur commence en France, qui, selon les météorologues, durera au moins quatre jours. Le risque d’incendies de forêt est particulièrement élevé dans le sud du pays. La majeure partie du territoire souffre de sécheresse, et ce mois de juillet sera probablement le plus sec depuis le début des relevés il y a plus de 60 ans.

Sans précipitations et avec des températures jusqu’à 40 °C

Selon l’agence Météo-France, les températures pourraient monter au-dessus de 35 degrés sur l’ensemble du territoire à partir de lundi et approcher les 39-40 degrés à certains endroits.

Les météorologues ne s’attendent pas à un plus grand volume de précipitations même dans les dix prochains jours.

Sur les 96 départements qui composent la France continentale, seuls trois ne souffrent pas plus ou moins de la sécheresse.

La plupart des départements ont également dû mettre en place des restrictions sur la consommation d’eau, par exemple de plus petits prélèvements d’irrigation pour l’agriculture ou pour arroser les jardins, remplir les piscines ou laver les voitures.

Les agriculteurs et les centrales électriques en ressentiront les conséquences

La baisse des précipitations affecte l’agriculture, par exemple une baisse des récoltes de maïs et de céréales est attendue.

« La situation devient dramatique », a déclaré Joël Limouzin, vice-président du syndicat agricole FNSEA.

Cependant, l’énergie connaît également des conséquences négatives, a déclaré le réseau d’organisations environnementales Action Climat. En raison de la sécheresse, la production des centrales hydroélectriques diminue.

En raison du débit plus faible des rivières, certaines centrales nucléaires ont également dû limiter leur production. (AFPefe, čtk)