Alors que les pays de l’UE, dont l’Allemagne et la France, veulent se retirer du traité sur la charte de l’énergie (TCE), la pression monte sur le gouvernement autrichien pour qu’il fasse de même, écrit le portail euractiv.com.
Le traité de protection des investissements TCE a été conçu dans les années 1990 et vise à protéger les nouveaux investissements dans les infrastructures énergétiques des pays de l’ex-Union soviétique. Alors que les gouvernements cherchent à éliminer progressivement l’utilisation des combustibles fossiles, les entreprises ont utilisé le traité pour intenter des poursuites en dommages-intérêts.
Vendredi, le gouvernement allemand a conclu un accord intergouvernemental prévoyant le retrait du TCE. La France, la Pologne, l’Espagne et les Pays-Bas ont également annoncé cette intention. L’Italie s’est déjà retirée du traité en 2015. Les partis d’opposition et leurs syndicats associés veulent maintenant que l’Autriche emboîte le pas.
« Même le gouvernement fédéral doit enfin réaliser qu’il n’y a aucun moyen de se retirer du traité sur la Charte de l’énergie », a expliqué Julia Herrová, porte-parole de la politique environnementale du SPÖ social-démocrate – le parti d’opposition le plus important et le plus important.
La modernisation du traité, qui doit être approuvée à l’unanimité, devrait être discutée au sommet du TCE fin novembre. Selon J. Herrova, la réforme des contrats « n’est pas une bonne solution ». « Le traité sur la Charte de l’énergie reste un tueur climatique et les entreprises conservent le pouvoir d’entraîner les États en arbitrage et de poursuivre en justice pour manque à gagner », a-t-elle ajouté dans un communiqué dimanche.
Sa promotion a été soutenue par la Fédération autrichienne des syndicats ÖGB. Le parti SPÖ est historiquement proche des travailleurs, y compris de ces syndicats. « Il n’y a pas d’alternative au retrait de l’Autriche du traité destructeur du climat », a déclaré dimanche le président de l’ÖGB, Wolfgang Katzian.
Ne négligez pas
L’Autriche prévoit de continuer à affirmer sa position antinucléaire. Il menace de manifester
« Lecteur. Fanatique de la cuisine professionnelle. Écrivain. Gourou d’Internet. Amateur de bière d’une humilité exaspérante. Fan de café sans vergogne. »