De grands sourires, de gros câlins et un clin d’œil malicieux ici et là. Le président français Emmanuel Macron (40 ans) s’est rendu pour la première fois en Slovaquie et ses entretiens avec le président Andrej Kiska (55 ans) et le Premier ministre Peter Pellegrini (43 ans) se sont déroulés dans une atmosphère amicale.
Macron est arrivé en Slovaquie dans le cadre de la célébration du 100e anniversaire de la Tchécoslovaquie, reconnue par la France comme le premier pays au monde.
Il est arrivé avec un peu de retard. La visite d’Emmanuel Macron s’est accompagnée de restrictions de circulation à Bratislava, mais l’effondrement attendu de la circulation ne s’est pas produit. Ses pas se sont d’abord dirigés vers le Palais Présidentiel, où il a rencontré le président Kisko. Le président français a souligné qu’il ne reconnaissait aucune division entre l’ancienne et la nouvelle Europe et que si nous voulons avancer, tous les États membres doivent être d’accord.
Dans le même temps, il a souligné que même si beaucoup ne voient pas les choses de cette façon, la Slovaquie est déjà au cœur de l’Union européenne. Selon lui, notre participation au système Schengen et l’adoption de l’euro le prouvent. « Vous êtes des Européens convaincus et vous croyez aux idées européennes. Changer l’avenir de l’Europe. Cela dépend de vous, chaque État membre. Saisissez toutes les opportunités pour participer au dialogue européen », a déclaré le plus jeune président français de l’histoire.
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Macron s’est déplacé du palais au château, où il s’est entretenu avec le Premier ministre Peter Pellegrini après le déjeuner officiel. Le Premier ministre slovaque a assuré à son partenaire français que la Slovaquie souhaitait participer à toutes les activités visant à renforcer l’unité de l’Union. « La Slovaquie sera toujours aux côtés de la France dans cette affaire », a déclaré Pellegrini.
Il cherche des alliés avec nous
Pavol Szalai, analyste
Ce n’est que la deuxième visite du président français à l’ère de la RS indépendante. Et il est le premier président français à évoquer l’importance des valeurs de la démocratie libérale en Europe centrale. Hollande a été le premier à venir vers nous, mais il cherchait aussi un débouché pour les produits français dans cette zone géographique. Bien entendu, Macron a aussi besoin des deux. Mais il cherche aussi de précieux alliés contre Orbán, Kaczynski et Le Pen.
Menu du déjeuner
- Prosciutto au four, sauce vinaigrette, œuf de caille
- Consommé de faisan
- Magret de canard grillé au miel, raviolis aux pommes de terre
- Dessert aux châtaignes
- Café
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