Les Jeux olympiques se sont déroulés à Paris dans un contexte politique difficile dans le pays et sous la menace d’attaques sécuritaires ou de manifestations qui pourraient perturber le déroulement de la fête sportive. Le problème des Jeux les plus « verts » de l’histoire a aussi longtemps été la qualité de l’eau de la Seine, mais il semble que les organisateurs aient réussi à l’améliorer in extremis.

Le parcours de sept ans des Jeux olympiques de Paris depuis leur candidature réussie en 2017 culminera vendredi (26/07) avec une cérémonie d’ouverture ambitieuse sur la Seine et le Trocadéro près de la Tour Eiffel.

Mais ce n’était pas une promenade de santé et les organisateurs ont dû faire face à plusieurs problèmes et défis, depuis l’augmentation des coûts, qui ont dépassé le budget initial d’environ deux milliards d’euros, en passant par l’enquête sur la corruption et l’instabilité politique.

Les attaques terroristes qui pourraient avoir lieu lors de la cérémonie d’ouverture sur la Seine constituent une menace pour la sécurité. L’événement sera suivi par 300 000 spectateurs munis de billets depuis les tribunes et les quais, et par 200 000 autres depuis les appartements donnant sur la Seine.

Jusqu’à 45 000 membres des forces de sécurité françaises encadreront l’événement, des systèmes anti-drones ou des mesures cyber spéciales seront également en alerte, ainsi qu’environ 2 000 membres des forces de sécurité étrangères.

Les organisateurs sont prêts à déplacer la cérémonie d’ouverture en cas de menace sécuritaire aiguë. L’un des projets est de la tenir au Stade de France. Mais les autorités françaises n’enregistrent pour l’instant aucun motif d’inquiétude. « A notre connaissance, il n’y a pas de menace significative pour la sécurité des Jeux olympiques », a déclaré au Journal du Dimanche le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin.