Un protectorat de l’ONU dans la bande de Gaza ne résoudrait pas le conflitt, a déclaré le chef de l’ONU, Guterres. Au lieu de cela, il a appelé à une « période de transition » impliquant les pays arabes et les États-Unis qui conduirait à une solution à deux États au conflit entre Israéliens et Palestiniens. Continuer à lire
Guterres a déclaré qu’il était important de transformer la tragédie en Israël et dans la bande de Gaza en une opportunité, ce qui signifie, selon lui, avancer « de manière décisive et irréversible vers une solution à deux États (au conflit israélo-palestinien) ».
Le chef de l’ONU a souligné qu’après la fin de la guerre entre Israël et le mouvement militant palestinien Hamas, il devrait y avoir une « Autorité palestinienne renforcée qui assumera ses responsabilités dans la bande de Gaza ».
Toutefois, selon lui, l’Autorité palestinienne ne peut pas se rendre à Gaza accompagnée de chars israéliens, ce qui signifie que la communauté internationale doit superviser la période de transition. « Mais je ne pense pas que le protectorat de l’ONU à Gaza soit la solution », a-t-il ajouté.
Guterres a appelé à une « approche multipartite » qui considérerait les États-Unis comme « le principal garant de la sécurité d’Israël et les pays arabes comme essentiels pour soutenir les Palestiniens ».
« Tout le monde doit s’unir pour créer les conditions d’une transition qui permettra à une Autorité palestinienne renforcée de prendre ses responsabilités à Gaza » et de là vers une solution à deux Etats, a-t-il déclaré.
Dans le même temps, le secrétaire général de l’ONU a une nouvelle fois condamné le meurtre de civils, en particulier d’enfants, à Gaza lors des frappes de l’armée israélienne, en représailles à l’attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre. (TASR)
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