Sept anciens membres de l’organisation terroriste d’extrême gauche des Brigades rouges ont été arrêtés mercredi en France dans le cadre d’un raid antiterroriste à grande échelle mené par la police italienne en coopération avec les forces de police locales.
Le bureau du président français Emmanuel Macron a annoncé qu’il recherchait trois autres personnes qui ont tenté de s’enfuir, mais elles ont déjà été localisées. Les agences APA et AFP en ont fait état. La décision d’arrêter dix extrémistes de gauche enregistrés sur la liste des 200 personnes dont l’extradition de la France est réclamée depuis des années par l’Italie, a fait le président Macron. Les individus, dont deux femmes, ont été reconnus coupables de terrorisme en Italie et ont passé des décennies à se cacher en France pour éviter des peines de prison.
Parmi les personnes arrêtées figurent Giorgio Pietrostefani, ancien chef du groupe ultraradical de gauche Lotta Continua (La lutte continue), qui a été fondée en 1969 à Turin dans le cadre du mouvement étudiant et ouvrier. Pietrostefani a été condamné à 22 ans de prison en Italie. Quatre des sept anciens membres des Brigades rouges, âgés de 63 à 77 ans, ont été condamnés à la prison à vie en Italie.
L’ancien président français François Mitterrand, qui a dirigé le pays de 1981 à 1995, s’est vu offrir l’asile politique en 1985. tous les terroristes italiens qui ont regretté leurs actes sont contactés par l’APA. Il les a qualifiés de « militants » auxquels la France a accordé une protection parce que la justice italienne, sous l’influence de lois antiterroristes extraordinaires, ne leur aurait pas assuré un procès équitable. Cette politique est connue sous le nom de Doctrine Mitterrand et a provoqué des tensions entre les deux pays pendant des décennies. Parmi les quelque 140 extrémistes qui ont profité de cette opportunité, plusieurs vivent encore aujourd’hui en Italie.
Lors des attentats terroristes des années 60-80. années du 20e siècle, dites « années de plomb », des centaines de personnes ont perdu la vie en Italie. Les Brigades rouges et les groupes néofascistes, mais aussi les services secrets et la mafia, ont été impliqués dans des violences politiques, comme l’attentat à la bombe sur la Piazza Fontana de Milan le 12 décembre 1969 (17 morts) ou l’explosion d’une puissante bombe. à la gare principale de Bologne le 2 août 1980, au cours de laquelle 85 personnes sont mortes.
« Lecteur. Fanatique de la cuisine professionnelle. Écrivain. Gourou d’Internet. Amateur de bière d’une humilité exaspérante. Fan de café sans vergogne. »