Babiš a définitivement perdu le conflit avec l’ÚPN, mais il n’abandonne pas la lutte pour l’agent Bureš. Il tente avec d’autres procès

La Cour suprême a rejeté le recours du leader de l’opposition tchèque Andrej Babiš (ANO), qui concerne ses efforts de plusieurs années pour remettre en question des documents historiques selon lesquels il était un agent de la Sûreté de l’État (ŠtB) sous le nom de code Bureš pendant l’ancien régime.

Selon les archives, en 1980, il est devenu un confident des services secrets communistes, deux ans plus tard, il a été recruté pour coopérer et est devenu un agent, ce que l’homme politique de Bratislava a refusé. L’Institut de la Mémoire Nationale insiste sur le fait que les mentions de l’agent Bureš dans les archives de cette institution sont justifiées.

L’ancien Premier ministre Babiš a aujourd’hui 69 ans, vit à Prague et, après une campagne présidentielle infructueuse, est toujours député de l’opposition. Agrofert, qui opère dans les industries pétrochimiques et alimentaires ainsi que dans d’autres activités commerciales, est actuellement entre les mains d’un fonds fiduciaire.

Babiš a travaillé dans des entreprises de commerce extérieur jusqu’en 1989, après la Révolution douce, il a quitté Bratislava pour Prague et est devenu milliardaire. Finalement, il décide de se lancer en politique, et c’est à ce moment-là qu’émerge un dossier le liant à la sécurité de l’État, qui a joué en faveur du régime communiste.

Policiers et mensonges

L’ÚPN a déjà remis en question au tribunal l’affirmation de Babiš selon laquelle sa coopération

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Séverin Garnier

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