Brigitte Bardot, qui milite activement pour les droits des animaux, a provoqué une grande indignation en 2019 en affirmant que les habitants de l’île française de la Réunion sont des « sauvages dégénérés ». Le tribunal lui a imposé une lourde amende.
Jeudi, le tribunal de la ville de Saint-Denis a condamné l’actrice française Brigitte Bardot à une amende de 20 000 euros pour avoir insulté publiquement les habitants de l’île de la Réunion. C’est ce que rapporte Le Figaro.
Bardot, qui milite activement pour les droits des animaux, a provoqué une grande indignation en 2019 en affirmant que les habitants de l’île française de la Réunion sont des « sauvages dégénérés ».
Dans une lettre ouverte adressée au préfet local, l’actrice évoque également les « traditions barbares » des insulaires envers les animaux, et elle qualifie la Réunion d' »île du diable ». Elle y a notamment pointé le sort des chiens et des chats. Il évoque également les fêtes tamoules accompagnées du rasage rituel des têtes de boucs et boucs et du jet de leurs entrailles à la mer, ce qui attire les requins.
En réponse aux déclarations de Bardot, la ministre des Outre-mer de l’époque, Annick Girardinová, a envoyé à l’actrice une lettre ouverte dans laquelle elle a souligné que « le racisme n’est pas une opinion, c’est un crime ».
De nombreux insulaires ont également reproché à Bardot son racisme et son incitation à la haine raciale dans leurs réactions sur les réseaux sociaux. Plusieurs organisations de défense des droits de l’homme et des politiciens ont par la suite déposé une plainte pénale contre l’actrice.
L’actrice s’est par la suite partiellement excusée pour ses paroles et « elle a repris ceux qu’elle appliquait aux humains, qui ne nuisent pas aux animaux ».
Aux côtés de Bardot, Bruno Jacquelin, l’attaché de presse de l’actrice de 87 ans, poursuivie pour complicité d’injures publiques, figurait également dans l’affaire. Un tribunal de la ville de Saint-Denis dans l’agglomération parisienne a décidé jeudi que Jacquelin devait payer une amende de 4 000 euros.
Le parquet avait initialement exigé que Bardot soit condamnée à une amende de 25 000 euros et que son porte-parole reçoive 5 000 euros.
Bardot est ami avec Jean-Marie Le Pen, l’ancien chef du Front national (FN) d’extrême droite, et est également proche de sa fille Marine, qui dirige l’Association nationale – le parti qui a succédé au FN. Bardot est également connu pour attaquer fréquemment les communautés juives et musulmanes de France en raison de l’abattage rituel des animaux.
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