Selon eux, Didier Casimiro, Eric Liron, Željko Runje, Avril Conroy et Otabek Karimov ont quitté la direction de Rosneft quelques jours avant l’introduction d’un nouveau paquet de sanctions de l’UE pour l’attaque de la Russie contre l’Ukraine, qui a pris effet le 15 mai.
Tous les cinq ont rejoint l’entreprise publique russe en 2012 ou début 2013, selon le site Internet Rosnefti. Rosneft a refusé de commenter et les déclarations des anciens vice-présidents n’ont pas encore été obtenues.
Le chef de Rosneft, Igor Sechin, un proche allié du président russe Vladimir Poutine, a toujours dit qu’il souhaitait que le géant pétrolier puisse rivaliser avec des sociétés étrangères telles qu’Exxon Mobil. Il a donc embauché des managers étrangers pour tirer le meilleur parti de la technologie et du savoir-faire occidentaux.
Les experts s’attendent à ce qu’après le départ des managers étrangers et le durcissement des sanctions, la croissance de Rosneft ralentisse et que le développement de nouveaux gisements devienne plus difficile, notamment le projet phare Vostok Oil en Sibérie orientale, l’un des plus importants depuis l’automne de l’Union Soviétique.
Casimiro, né en Belgique, figure clé du négoce et de la fourniture de pétrole et de produits russes, a rejoint Rosneft après que la société a acheté la coentreprise de BP en Russie, TNK-BP. Il était considéré comme un « représentant de facto » de Sechin.
Liron, originaire de France, et Conroy, d’Irlande, ont également rejoint Rosneft après avoir acheté TNK-BP en 2013. Ils étaient responsables des services internes et du développement du commerce de détail.
Karimov d’Ouzbékistan a travaillé en étroite collaboration avec Casimir en tant que vice-président du commerce et de la logistique.
Le Croate Runje est arrivé à Rosneft en provenance de la branche russe d’Exxon Mobil en 2012 en tant que vice-président du développement pétrolier et gazier et des affaires à l’étranger.
La Grande-Bretagne a imposé des sanctions à Casimir et Runje fin mars. Le Parlement européen a de nouveau demandé que l’ancien chancelier allemand Gerhard Schröder soit mis sur liste noire s’il ne démissionne pas du conseil d’administration de Rosneft. Schröder a finalement démissionné, bien qu’il ait déclaré que ses liens avec le président russe étaient essentiels pour communiquer avec un homme que le monde ne pouvait se permettre d’ignorer.
Rapports TASR sur la base d’un rapport Reuters.
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