Mi-septembre, Canberra a annulé une commande de 12 sous-marins d’une valeur de 56 milliards d’euros à acheter à une société française.
Dans un monde diplomatique lisse et prudent, le retrait des ambassadeurs est un geste grave. De plus, lorsqu’un pays appelle ses ambassadeurs d’un État allié, c’est le signal qu’il se passe quelque chose d’important.
Elle a donc résonné lorsque, en fin de semaine dernière, la France a franchi cette étape et que les représentants en poste aux États-Unis et en Australie sont rentrés dans leur patrie. Le ministre des Affaires étrangères du Coq galicien Jean-Yves Le Drian a décidé de le faire après le déclenchement de « l’affaire des sous-marins ». Encore une chose à souligner : c’est la première fois que Paris le fait par rapport aux Etats-Unis.
Une question de confiance
L’affaire était simple. Il y a cinq ans, l’Australie signait un accord avec la France, dans lequel elle s’engageait à acheter 12 machines d’une valeur de plus de 56 milliards d’euros. Pourtant, mercredi 15 septembre, l’Elysée a appris deux choses.
Premièrement, son acquéreur, avec les États-Unis et le Royaume-Uni, a conclu un nouveau pacte de sécurité appelé Aukus, qui vise à empêcher une expansion excessive de Pékin, notamment dans la région du Pacifique. « Il s’agit d’une démonstration visant principalement la Chine, la force des liens de l’Australie avec les États-Unis dans le domaine de la sécurité », a déclaré Michal Parízek, maître de conférences à l’Institut de sciences politiques de la Faculté des sciences sociales de l’Université Charles.
Après que Canberra a soudainement annulé le contrat. Le gouvernement a immédiatement annoncé qu’il prendrait les machines à Washington. Justement à ce moment, les élites françaises s’indignent et déchaînent un enfer diplomatique. Bien sûr, la recherche des causes de la fracture internationale – et des coupables – a commencé. Le Premier ministre australien a affirmé que…
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