La France a émis un mandat d’arrêt international contre l’ancien magnat de l’automobile Carlos Ghosn, rapporte l’AFP.
Photo: SITA / PA
L’ancien président du conseil d’administration de Nissan Carlos Ghosn lors d’un entretien avec l’Associated Press à Dbayeh au nord de Beyrouth, au Liban, le 25 mai 2021.
L’affaire porte sur des transactions financières suspectes d’une valeur de plus de 15 millions d’euros entre l’alliance Renault-Nissan, dirigée à l’époque par Ghosn, et la société omanaise Suhail Bahwan Automobiles (SBA).
Ghosn, qui a dirigé Nissan Motor Co. pendant plus de deux décennies, a été arrêté en 2018 et accusé d’avoir sous-estimé ses revenus en 2011-15 et d’avoir abusé des finances de Nissan à des fins personnelles.
Ghosn s’est échappé de la justice au Japon à bord d’un avion privé. Le vol était vers la Turquie, d’où Ghosn a atteint le Liban, qui n’a pas d’accord avec le Japon sur l’extradition des suspects. Il a ensuite réussi à se rendre au Liban, où il se trouve actuellement. Reuters a approché son porte-parole dans le cadre de la délivrance du mandat d’arrêt. Il a déclaré que Ghosn était « surpris » de délivrer un mandat d’arrêt contre lui-même et qu’il était prêt à blanchir son nom.
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