L’interdiction de vol est entrée en vigueur mardi et s’applique principalement aux vols entre Paris et des villes comme Nantes, Lyon et Bordeaeux. La nouvelle mesure précise que les liaisons ferroviaires alternatives vers ces villes doivent répondre de manière adéquate aux besoins des passagers. Cette mesure figurait déjà dans la loi climat de 2021. Elle n’est cependant entrée en vigueur que mardi, certaines compagnies aériennes s’étant tournées vers la Commission européenne pour enquêter sur sa légalité.
Les gouvernements devraient promouvoir de vraies solutions aux émissions de l’aviation au lieu d’interdictions symboliques
Pour cette mesure, le gouvernement français a déjà obtenu le soutien d’Air France en 2020 en échange d’une aide financière pendant la pandémie de coronavirus. Selon l’AFP, cela a empêché la concurrence « combler le vide ». Laurent Donceel d’Airlines for Europe (A4E) a déclaré à l’AFP que les gouvernements devraient promouvoir de vraies solutions aux émissions de l’aviation au lieu d’interdictions symboliques.
Il a rappelé les conclusions de Bruxelles, selon lesquelles l’interdiction des vols courts n’a qu’un effet minime sur les émissions de CO2. A4E a souligné ses propres progrès dans ses efforts pour atteindre zéro émission d’ici 2050. Cela comprend la transition vers le carburant d’aviation non fossile et l’utilisation d’avions alimentés par des batteries ou de l’hydrogène.
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