Les Français éliront dimanche leurs représentants à l’Assemblée nationale lors du premier tour des élections.
Dans 577 circonscriptions, 6 300 candidats se disputeront le même nombre de sièges.
Quatre coalitions ont été formées pour faciliter l’élection des électeurs – le centre est dirigé par Emmanuel Macron, qui a défendu le poste de président lors des élections d’avril. Cependant, ce sont les élections législatives qui détermineront le pouvoir dont disposera cet homme politique centriste dans les années à venir. Selon les médias, la campagne électorale, minime et insignifiante, se termine aujourd’hui à minuit.
Enquêtes incohérentes
L’Ifop est dirigé par une coalition de gauche à 26 %, la Nouvelle Union populaire, socialiste et environnementale, dirigée par le vétéran politique d’extrême gauche Jean-Luc Mélenchon. Il a terminé troisième de l’élection présidentielle d’avril et a déclaré publiquement à plusieurs reprises qu’il devrait devenir le futur Premier ministre français.
En deuxième position dans le sondage se trouve la coalition centrale de Macron, Ensemble, d’un seul point de pourcentage. En troisième position se trouve le parti d’extrême droite, l’Association nationale de la vodka Marine Le Pen, qui prévoit d’élire environ 21 % des répondants.
Dans l’enquête Elabe, en revanche, Together a une avance d’un demi-point de pourcentage sur la New People’s Union. Le sondage met également en évidence la quatrième place et 11% pour le bloc dirigé par les républicains.
Le système français d’élections à l’Assemblée nationale est majoritaire à deux tours et relativement complexe, ce qui complique les scrutins préélectoraux. Les pourcentages de suffrages exprimés n’ont pas à être reflétés dans le nombre de sièges remportés et uniquement lorsqu’ils décident d’une majorité parlementaire. Le système désavantage également gravement les partis extrémistes, y compris l’Association nationale.
Si personne n’obtient la majorité absolue des voix au premier tour dans une circonscription donnée, ceux qui ont dépassé la limite de 12,5 %, ou au moins les deux premiers candidats, passent au second tour. En France, 577 batailles locales se déroulent en pratique, qui décideront de la future politique nationale.
Trois scénarios pour Macron
La limite magique de ces élections est de 289 sièges. Si la coalition Ensemble franchissait cette ligne, Macron renforcerait sa position et aurait plus de chances, par exemple, de faire passer une réforme des retraites prévue de longue date.
Le projet de Macron de faire passer l’âge de la retraite de 62 ans actuellement à 65 ans a été l’un des sujets les plus visibles de la campagne présidentielle et parlementaire et a provoqué une vague de résistance. Macron travaille également sur des réformes économiques pour renforcer le pouvoir d’achat des Français, contre lesquelles il y a de vives protestations.
Si la Coalition gagnait ensemble mais n’avait pas la majorité au parlement, Macron devrait chercher des alliés pour une coopération à long terme ou pour des lois individuelles. Cependant, tous ceux qui soutiennent Macron font déjà partie de sa coalition et ont donc peu de chances de trouver d’autres partenaires partisans.
Les républicains conservateurs pourraient devenir la force politique décisive, une langue imaginaire sur la balance.
Le troisième résultat possible, et le plus douloureux pour Macron, serait sa défaite. Si l’une des formations, selon les sondages actuels, était d’abord dépassée par la Nouvelle Union populaire, la cohabitation suivrait. Le président devrait nommer un représentant du parti ou de la coalition parlementaire le plus fort, qui appartiendrait à un groupe politique différent de lui, comme Premier ministre.
Le système présidentiel français deviendrait subitement parlementaire et le premier ministre aurait le principal mot à dire. Macron n’aurait que la politique étrangère et le commandement des forces armées. Faire pression pour des réformes serait pratiquement impossible pour Macron.
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